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Le représentant du Hamas au Liban détaille les récentes mises à jour concernant les négociations pour un cessez-le-feu à Gaza, soulignant l’insistance du Hamas sur ses demandes, mais aussi son extrême flexibilité.
« La balle est maintenant dans le camp de Netanyahou », a déclaré à Al Mayadeen le représentant du Hamas au Liban, Ahmad Abdel Hadi, en révélant les développements observés dans les négociations de Doha en vue d’un éventuel accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
Selon Abdel Hadi, le Hamas a fait preuve d’une grande flexibilité afin de parvenir à un accord tout au long des pourparlers, révélant que tous les points controversés et en suspens ont été résolus avec succès, principalement pour garantir la fin des souffrances du peuple palestinien.
Abdel Hadi a déclaré que « la balle est maintenant dans le camp de Netanyahou, surtout après avoir accepté toutes les clauses, et lui seul peut faire obstacle à l’accord ou le signer ».
Il a également souligné l’insistance du Hamas pour que tout accord éventuel comprenne un engagement clair en faveur de la fin totale de la guerre, d’un retrait complet de Gaza et du retour des citoyens déplacés, soulignant que le mouvement demandait des cartes décrivant les détails de ce retrait afin d’en garantir la mise en œuvre.
D’une manière générale, l’atmosphère indique que l’accord est global, et non partiel, et qu’il vise à mettre fin à l’agression et à retirer complètement l’occupation israélienne de l’enclave palestinienne, a précisé le responsable du Hamas.
Dans des détails supplémentaires fournis à Al Mayadeen, Abdel Hadi a ajouté que les médiateurs attendent la position officielle d’Israël et la signature de l’accord, notant toutefois que « durant les derniers moments des négociations, Netanyahu a imposé des conditions que le Hamas a traitées avec souplesse pour finaliser l’accord ».
« Il n’y a plus de justification ou d’excuse pour que Netanyahou fasse obstruction à cet accord comme il l’a fait dans le passé. Les choses sont censées aller dans la bonne direction, mais nous ne pouvons pas en être certains car Netanyahou est connu pour sa tromperie ».
Les médias israéliens avaient rapporté plus tôt dans la journée de lundi qu’« Israël » avait proposé cet accord partiel pour éviter que le Hamas ne demande un retrait complet et la fin de la guerre dans la bande de Gaza.
Antony Blinken optimiste sur le cessez-le-feu à Gaza malgré le changement d’administration
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken s’est montré confiant lundi quant à la conclusion d’un accord de cessez-le-feu à Gaza, même s’il ne se concrétisera peut-être pas avant la fin du mandat du président Joe Biden, le 20 janvier.
S’exprimant depuis Séoul, en Corée du Sud, M. Blinken a réaffirmé que l’administration Biden « travaillera chaque minute de chaque jour » jusqu’à la fin de son mandat pour obtenir un accord de libération des captifs.
« Nous souhaitons vivement que cet accord soit conclu au cours des deux prochaines semaines », a-t-il déclaré à la presse.
« Si nous ne parvenons pas à franchir la ligne d’arrivée dans les deux semaines à venir, je suis certain qu’elle sera achevée à un moment ou à un autre, le plus tôt possible, je l’espère », a-t-il ajouté.
M. Blinken a souligné que toute résolution serait basée sur le plan du président Biden, qui, selon lui, bénéficie d’un soutien mondial quasi universel.
Le président élu des États-Unis, Donald Trump, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, a promis un soutien indéfectible à « Israël » et a averti le Hamas de graves conséquences si les prisonniers israéliens capturés lors de l’attaque du 7 octobre 2023 n’étaient pas libérés.
M. Blinken a déclaré que le Hamas avait fait preuve d’un « engagement intensifié » en vue de finaliser un accord, mais que celui-ci restait incomplet.