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Des volutes de fumée s’élèvent alors que les gens arrivent pour célébrer la chute du gouvernement syrien, à Damas AP Photo / Dia Photo/Ugur Yildirim

La chute du gouvernement de Bachar Assad en Syrie le mois dernier, sans surprise, n’a pas apporté une paix durable dans la région alors qu’Israël et la Turquie semblent prêts à s’affronter.
Cette semaine, la commission Nagel, convoquée par Tel-Aviv pour évaluer les besoins budgétaires en matière de défense, a lancé un avertissement sévère : Israël doit se préparer à une confrontation directe avec la Turquie, qui aurait l’intention de « restaurer son influence de l’ère ottomane », comme le dit le Jerusalem Post.

La commission a affirmé que la collaboration entre les factions syriennes et la Turquie pourrait constituer une menace sérieuse pour la sécurité d’Israël, qui pourrait être « encore plus dangereuse que la menace iranienne », et a donc proposé d’augmenter le budget de la défense d’environ 4 milliards de dollars.
Parallèlement, le journaliste turc Ibrahim Karagul affirme qu’Israël « pourrait envahir Damas » afin de détourner l’attention de la Turquie du PKK et du YPG, des entités kurdes qu’Ankara désigne comme des groupes terroristes. Alors que la Turquie « s’efforce d’unifier la Syrie », affirme Karagul dans un article pour Yeni Safak, Israël « cherche à en occuper des parties ».

« Toute guerre avec Israël commencerait à l’est de l’Euphrate, car les priorités d’Israël sont directement alignées sur la dynamique de cette région », affirme le journaliste.

Sputnik