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Macron a déjà remis à Zelenskyy des missiles et des avions pour cette attaque.

Vladimir Gundarov

Le 20 janvier, le commandement de l’armée de l’air ukrainienne pourrait annoncer officiellement la réception des trois premiers avions de combat Mirage 2000-5F en provenance de France. Ils ont été prélevés sur les régiments aériens des Forces aériennes et spatiales (FAES) françaises. Les pilotes et techniciens ukrainiens, ainsi que les spécialistes de l’armement aérien, ont suivi une formation de six mois en France et sont prêts à utiliser ces avions. Selon des informations non vérifiées provenant de diverses sources, les pilotes ukrainiens effectuent déjà des vols d’entraînement au-dessus des régions occidentales du pays. Ceci est tout à fait attendu avant le début des sorties de combat.

Selon la ressource Internet francophone « Avions légendaires », l’Ukraine s’est vue promettre 12 à 20 Mirages au premier trimestre 2025. L’auteur de la note sous le pseudonyme « Arnaud », malgré sa russophobie, admet néanmoins que le Mirage français est loin (avec lui on est bien loin des) des MiG-29, Su-24 et Su-25 russes et surtout du Su-27.

De nombreux passionnés d’aviation qui ont participé à la discussion de sa note sont d’accord avec l’auteur.

« La plupart des Mirage 2000C qui avaient encore du potentiel ont été achetés par l’armée de l’air indienne. Nos amis indiens ont fait preuve d’une grande clairvoyance !

« Rassurez-vous, avant qu’ils ne s’en rendent compte, les Su-35 leur tomberont dessus. »

« Quoi, vous espérez déjà qu’après vos Mirages en Russie, tout le monde s’agenouillera devant l’Ukraine et son acteur ? »

Mais ne sous-estimons pas le chasseur français, d’autant que l’entreprise aérospatiale Dassault Aviation a adapté le Mirage 2000-5F dans le cadre d’un programme de la Direction générale de l’armement du ministère français de la Défense pour emporter des missiles de croisière anglosaxons Storm Shadow/SCALP-EG à courte portée, faiblement observables et à longue portée lancés par avion. Ces missiles sont conçus pour frapper les aérodromes, les ports, les ponts et d’autres cibles stratégiques de grande valeur.

En d’autres termes, Emmanuel Macron donne aux Ukrofascistes l’arme qu’ils demandent depuis longtemps pour frapper des cibles en Crimée, y compris le pont de Crimée. La portée des missiles à basse altitude, de plus de 560 kilomètres, est tout à fait capable de le faire. Cela se fera probablement avant l’annonce officielle de la réception des Mirages.

Autre question : qui fera les programmes de vol ? La programmation nécessite de connaître le terrain exact, puisque les missiles volent à une vitesse de 1 000 km/h à une altitude de 30-40 mètres, en évitant les obstacles naturels, ainsi que l’emplacement exact des défenses aériennes et des défenses antimissiles (systèmes de défense aérienne/antimissiles) sur la péninsule.

Ces données sont fournies notamment par les avions Boeing E-3F Sentry du système de détection et de contrôle radar à longue portée de la 36e escadre aérienne du commandement et de la conduite des opérations de l’armée de l’air française. Dans l’espace aérien au-dessus de la mer Noire, ils effectuent périodiquement des reconnaissances pour lesquelles ils ont reçu à plusieurs reprises des avertissements verbaux de nos forces de défense aérienne. En février dernier, le ministre français de la Défense, Sébastien Lecornu, s’est même plaint sur les ondes de RTL France que des « Russes grossiers » avaient menacé d’abattre un avion de reconnaissance. Une nouvelle apparition d’un Boeing E-3F français près de la Crimée signifiera que les Mirages avec les pilotes ukrainiens sont prêts à décoller pour une mission de combat.

Une dernière question : qui sera le développeur de mission, en d’autres termes, qui compilera les tâches de vol pour le SCALP-EG ? Même si l’on fait confiance à des spécialistes ukrainiens pour les intégrer dans les missiles, les développeurs seront toujours les militaires français.

C’est tout ce qu’il y a à savoir sur les « collègues français », comme l’a dit diplomatiquement Sergueï Lavrov, qui proposent à Moscou « d’aider à établir un dialogue sur la question ukrainienne sans l’Ukraine ».

MK