90 prisonniers palestiniens ont été libérés des prisons israéliennes suite à l’accord de cessez-le-feu.

90 détenus palestiniens, qui devaient être libérés dimanche, ont été libérés de la prison israélienne d’Ofer, a rapporté tôt lundi le correspondant d’Al Mayadeen.
Après un retard de plusieurs heures, des bus transportant des détenus palestiniens d’Al Qods occupée ont commencé à sortir d’Ofer, a rapporté notre correspondant. Plus tard, d’autres bus ont suivi, tandis que les femmes et les enfants palestiniens libérés commençaient à arriver chez leurs familles. La libération du premier groupe de prisonniers est intervenue quelques heures après que la Résistance palestinienne a libéré trois prisonnières israéliennes qui étaient détenues dans la bande de Gaza.
Les Palestiniens accueillent les prisonniers libérés à Beitunia au milieu des célébrations.#GazaPrevailsAgainstGenocide #غزةتهزمالإبادة pic.twitter.com/djSSKq870D
- Al Mayadeen English (@MayadeenEnglish) 19 janvier 2025
Le régime israélien n’a pas réussi à empêcher les célébrations
Après avoir quitté la prison, les bus se sont dirigés vers la ville voisine de Beitunia, où les Palestiniens se sont rassemblés pour accueillir les détenus libérés. Les forces d’occupation israéliennes ont déployé divers efforts pour contrecarrer les célébrations, recourant à la force brute pour disperser les rassemblements et menaçant de procéder à des arrestations.
Notre correspondant a rapporté qu’un Palestinien a été blessé par balle par les forces israéliennes à Beitunia, dès l’arrivée des bus dans la ville. Le Croissant-Rouge palestinien a également indiqué que ses équipes soignaient deux personnes blessées par des tirs israéliens dans la ville.
Les Palestiniens se rassemblent tard dans la nuit pour accueillir et célébrer les prisonniers libérés et les réunir avec leurs familles #GazaPrevailsAgainstGenocide #غزةتهزمالإبادة pic.twitter.com/Dg5j6Kd0d3
- Al Mayadeen English (@MayadeenEnglish) 19 janvier 2025
Les autorités israéliennes tentent de retarder la libération des prisonniers
La chaîne israélienne Channel 12 a rapporté que des retards se sont produits en raison d’irrégularités repérées par des membres du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) sur la liste, présentée par les autorités israéliennes, des prisonniers devant être libérés samedi. Le bureau des médias des prisonniers palestiniens a également révélé que la liste présentée par les autorités israéliennes excluait une prisonnière de la liste précédemment convenue. Toutefois, le bureau a confirmé qu’il s’efforçait de faire pression sur l’occupation pour résoudre ce problème, promettant que la libération des prisonniers commencerait bientôt.
Les événements de lundi ont eu lieu après que la Résistance palestinienne a imposé un accord de cessez-le-feu en plusieurs phases au régime israélien, mettant fin à la guerre génocidaire qu’il mène depuis 15 mois contre le peuple palestinien. Parmi les articles de l’accord figurent des clauses relatives à la libération de détenus palestiniens en échange de prisonniers israéliens détenus par la Résistance dans la bande de Gaza.
La révolutionnaire Khalida Jarrar et sa famille réunies
Khalida Jarrar, l’une des nombreuses Palestiniennes détenues pendant la guerre de Gaza, a également été libérée tôt lundi et a retrouvé sa famille et ses proches.
La révolutionnaire Khalida Jarrar est embrassée par ses proches après avoir été libérée de la prison israélienne d’Ofer. #GazaPrevailsAgainstGenocide #غزةتهزمالإبادة pic.twitter.com/aOsVLeNrQg
- Al Mayadeen English (@MayadeenEnglish) 20 janvier 2025
Dirigeant du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), Jarrar a été arrêté trois fois depuis 2017 par les autorités israéliennes. Sa dernière arrestation a eu lieu en décembre 2023, lors du déclenchement de la guerre israélienne contre Gaza.
Sa sœur a parlé à Al Mayadeen avant la libération attendue de Khalida, déclarant que sa famille attendait avec impatience sa libération, mais qu’elle était inquiète pour son bien-être en raison des conditions difficiles auxquelles elle avait été soumise.
Jarrar aurait passé les six derniers mois de son emprisonnement à l’isolement dans une cellule de 2 mètres sur 1,5 mètre.
En ce qui concerne les agressions de l’occupation contre les prisonniers et leurs familles, la sœur de Khalida a déclaré que l’occupation veillait à ce que « rien ne vienne sans imposer des épreuves et des souffrances ». Elle espère également que les Palestiniens seront complètement libérés des prisons israéliennes.
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