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La scène de la libération de 2000 s’est répétée aujourd’hui dans les villes du sud, alors que les habitants sont retournés dans leurs villages et leurs villes après l’expiration du délai de 60 jours fixé par l’accord de cessez-le-feu avec le Liban le 27 octobre.

Des dizaines d’habitants des villes de Mays al-Jabal et de Houla, dans le sud du Liban, sont arrivés à pied dans les quartiers ouest des deux villes, contournant les points de contrôle de l’armée libanaise et les bulldozers israéliens qui bloquaient les routes hier.

Le correspondant d’Al-Manar a rapporté que les forces d’occupation ont tiré des mitrailleuses et un certain nombre d’obus à proximité du mouvement des civils, qui ont néanmoins réussi à traverser à pied vers les villes de Houla et de Mays al-Jabal.

Malgré les balles et les bombes larguées par l’aviation israélienne, les citoyens libanais ont continué à affluer vers leurs villes frontalières, telles que Mays al-Jabal, Houla et Markaba, jusqu’aux quartiers ouest, selon des sources locales.

Les sources ont indiqué que les résidents de Maroun al-Ras sont entrés dans leur village malgré la présence des forces d’occupation et des chars. Dans la ville de Yaroun, les citoyens se sont dispersés autour du périmètre de la ville, défiant le positionnement des véhicules israéliens.

En entrant dans leurs villes, les habitants ont scandé des slogans en faveur de la résistance, défiant ainsi les avertissements de l’armée d’occupation.

D’autre part, l’armée libanaise a ouvert l’autoroute al-Tiri-Bint Jbeil aux habitants d’Ayta al-Shaab après des négociations qui ont duré environ une demi-heure, en réponse à l’insistance des habitants pour revenir.

Dans les villes de Burj al-Malouk, Kafr Kila et Houla, dix citoyens du sud ont été blessés et un citoyen de Houla a été martyrisé par les tirs des forces d’occupation. Les forces israéliennes ont également arrêté deux citoyens de Houla, selon le ministère libanais de la Santé, qui a confirmé le martyre d’un citoyen et la blessure de 17 autres à Houla et Kafr Kila.

Dans la ville d’Adeisseh, un certain nombre de citoyens ont été blessés par les tirs des forces d’occupation. La ville d’Aytaroun a également enregistré plusieurs blessés à la suite d’affrontements avec les forces d’occupation, qui se sont retirées à la périphérie orientale de la ville après l’avancée des résidents locaux.

Les habitants ouvrent la voie à l’armée libanaise pour entrer dans les zones du sud

Le correspondant d’Al-Manar dans le sud du Liban a rapporté qu’il y avait une grande coopération entre la population et l’armée libanaise, cependant, les foules causées par ceux qui reviennent dans la ville ont imposé une nouvelle réalité sur le lieu, à la fois pour l’armée libanaise et tous ceux qui sont présents, afin de faciliter le processus d’entrée.

Des dizaines de voitures sont entrées dans la ville d’Ayta al-Shaab, où les citoyens ont exprimé leur joie du retour avec des mots mêlant nostalgie et fierté. Certaines familles de martyrs ont également pris la parole, dans des termes qui reflètent l’importance des sacrifices consentis.

Cette scène à Ayta al-Shaab s’est répétée dans de nombreux autres villages frontaliers, tels que Maroun, Aytaroun et Ayta al-Shaab lui-même, où les habitants se sont rassemblés dès les premières heures de la matinée.

Malgré les menaces et les obstacles, les citoyens ont continué à avancer vers leurs villes, en particulier à Mays al-Jabal, en contournant les points de contrôle mis en place pour leur sécurité. Alors que des grenades assourdissantes et des balles continuent d’être tirées depuis l’aviation israélienne, les habitants sont restés fidèles à leur droit de retourner dans leurs maisons détruites.

À Houla, un citoyen a été blessé par les tirs de l’occupation, tandis que deux autres ont été arrêtés derrière les barrages de terre.

Les routes menant aux villes du sud sont très escarpées, ce qui accroît les souffrances des femmes et des enfants qui parcourent de longues distances. Néanmoins, les habitants continuent d’affluer vers leurs villes, telles que Talusa et Bani Hayan, avec une grande détermination.

Vidéo : Accueil des rapatriés dans la ville de Kunin pic.twitter.com/EKJt9oDK1w

Hier, les bulldozers israéliens ont bloqué les routes principales menant aux villages du sud pour tenter d’empêcher les gens de rentrer, mais cela ne les a pas empêchés de franchir les obstacles.

Le long du front frontalier, les scènes de retour se poursuivent. Les citoyens avancent vers les quartiers ouest de Mays al-Jabal, passent devant les maisons et le château archéologique, jusqu’au cœur de la ville, tandis que les mêmes scènes se répètent à Houla, Markaba et dans d’autres villages frontaliers.

L’armée libanaise escorte l’entrée des citoyens dans un certain nombre de villes du sud du pays

Des unités de l’armée accompagnent l’entrée des citoyens dans les villes de Ayta al-Shaab – Bint Jbeil, Deir Sariyan, Adashit al-Qusayr, Taybeh, Kantara – Marjayoun et d’autres zones frontalières, selon un communiqué de l’armée libanaise.

L’armée a expliqué que cette entrée intervient alors que l’ennemi israélien persiste à violer la souveraineté du Liban, à agresser les citoyens, à faire des martyrs et des blessés, et à refuser de respecter l’accord de cessez-le-feu et de se retirer des territoires libanais qu’il a occupés au cours de la dernière phase.

Des unités de l’armée accompagnent l’entrée des citoyens dans les villes de : Ayta al-Shaab – Bint Jbeil, Deir Sarayan, Adshit al-Qusayr, al-Tayebah, al-Qantara – Marjayoun et d’autres zones frontalières face à la violation persistante de la souveraineté du Liban par l’ennemi israélien, ses attaques contre les citoyens causant des martyrs et des blessés, et son refus de respecter l’accord de cessez-le-feu… pic.twitter.com/YuG7Jgfl8N

Le commandement des FAL a réitéré son appel aux citoyens à faire preuve de retenue et à suivre les directives des unités militaires afin de préserver leur sécurité.

Al Manar