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La guerre à Gaza pourrait reprendre si le Hamas rejette les exigences du premier ministre israélien pour la deuxième phase.

Le Premier ministre israélien Benjamin est sur le point de présenter ses exigences pour la deuxième phase du cessez-le-feu à Gaza au cabinet de sécurité israélien, et le Hamas devrait les rejeter, selon un rapport du journal Yedioth Ahronoth du 10 février.
Ses conditions comprennent l’expulsion de Gaza de tous les dirigeants du Hamas, le démantèlement de l’aile militaire du groupe de résistance, les Brigades Qassam, et la libération de tous les prisonniers israéliens détenus à Gaza.
Il y a actuellement 76 prisonniers israéliens dans la bande de Gaza, tandis que des milliers de Palestiniens sont détenus dans des prisons israéliennes dans des conditions très difficiles, et que beaucoup d’entre eux meurent en détention. Le quotidien hébreu affirme que si le Hamas accepte ces conditions, la guerre à Gaza prendra fin.
Le rapport révèle également que M. Netanyahu a discuté des conditions du cessez-le-feu avec le président américain Donald Trump et l’envoyé pour l’Asie occidentale Steve Witkoff. Si le Hamas rejette les exigences, M. Netanyahou pourrait prolonger la première phase du cessez-le-feu et éviter de s’engager à mettre fin à la guerre ou à retirer totalement les forces israéliennes de Gaza.
En outre, Israël pourrait continuer à manipuler l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza.
Une source palestinienne a déclaré lundi à Al Mayadeen que « le Hamas pense qu’Israël prévoit de contrecarrer l’accord de cessez-le-feu », ajoutant que « les déclarations publiées par la partie israélienne concernant la deuxième phase de l’accord indiquent qu’un cessez-le-feu permanent et l’achèvement du processus de retrait ne seront pas réalisés ».
La source a également déclaré qu’Israël « paiera un lourd tribut s’il ne respecte pas la deuxième phase ».
Un jour plus tôt, Haaretz a cité des sources israéliennes affirmant que M. Netanyahou avait l’intention de saboter la deuxième phase de l’accord sur la libération des prisonniers et de faire dérailler le cessez-le-feu à Gaza.
« Il s’agit d’une mise en scène », a déclaré une source. « Netanyahou signale très clairement qu’il ne veut pas passer à la phase suivante. Il envoie une équipe [à Doha] sans mandat et sans la capacité de faire quoi que ce soit ».
Selon les termes de l’accord de cessez-le-feu, les négociations concernant la mise en œuvre de la deuxième phase de l’accord devaient commencer le 3 février, soit le 16e jour depuis le début de la trêve.
L’accord comprend une première phase de 42 jours au cours de laquelle 33 prisonniers israéliens sont censés être libérés en échange d’environ 1 900 prisonniers palestiniens. Deux autres étapes de 42 jours sont prévues, au cours desquelles le reste des prisonniers israéliens devrait être libéré en échange d’un nombre beaucoup plus important et indéterminé de prisonniers palestiniens.
Ces informations interviennent alors que le président Trump insiste sur un plan visant à prendre le contrôle de la bande de Gaza et à en expulser les habitants.