Hanin Moussawi

Tout au long de sa vie bénie jusqu’au martyre, la Palestine a accompagné sa lutte, et à sa dernière demeure, son corps sera recouvert de la terre de la patrie et de la terre de Palestine, c’est une fiole qui accompagnera Son Éminence, le maître des martyrs de la nation, Hassan Nasrallah, dans son voyage éternel.

Cette fiole contient la terre de Palestine et la terre de la mosquée Al-Aqsa, où la terre du Liban est mélangée à la terre d’Al-Aqsa et à la terre de Palestine.

Cette fiole provient d’un habitant de Jérusalem, une famille de Jérusalem l’a envoyée au Hezbollah, en signe de reconnaissance, parce que Hassan Nasrallah a toujours été constant et ferme dans son soutien à la cause palestinienne, à la Palestine et à la résistance palestinienne.

Cette fiole n’était pas une simple poignée de sable, mais un témoignage silencieux de l’alliance ininterrompue, un message vibrant de Jérusalem à un homme qui a fait de sa libération son principal souci, elle était comme la larme de la terre qui pleure la séparation de celui qui a porté son souci sur ses épaules et l’a fait marcher vers les chemins de la gloire jusqu’au dernier moment.

M. Nasrallah, qui avait toujours promis qu’il prierait à la mosquée Al-Aqsa, est parti avant de poser le pied sur cette terre bénie, mais le destin lui avait tracé un autre chemin. Au lieu de la rejoindre, c’est elle qui est venue à lui, comme si elle répondait à une promesse tacite et à un serment d’allégeance indéfectible.

Tentations éphémères et une constance comme une montagne

Dans son dictionnaire, la Palestine n’était pas une question passagère ou un slogan à brandir dans les forums ; c’était son carburant dans ses batailles, un pouls dans son discours et un commandement dans son cœur. Il est resté ferme comme une montagne qui refuse de plier, comme un palmier qui ne peut être déraciné, refusant toutes les tentations qui cherchaient à acheter son silence avec un petit prix d’argent et de positions.

« Le Hezbollah au Liban, notre peuple en Palestine, restera à vos côtés, ses yeux sont fixés sur Jérusalem comme les vôtres, votre terre est notre terre, votre Jérusalem est notre Jérusalem, votre sang est notre sang, vos fils sont nos fils, et nous avons rendez-vous avec le matin, le matin n’est-il pas proche ? ».

Aujourd’hui, alors que la voix s’est éteinte, mais que l’écho demeure, la terre de Jérusalem repose à côté de son corps, comme si elle l’embrassait pour la première et la dernière fois, pour témoigner que les grands hommes ne meurent pas, mais que leurs corps se transforment en lanternes qui éclairent les chemins de la liberté. Jérusalem, qui l’attendait vivant, est venue à lui en martyr, comme pour lui murmurer : « Nous voici, fils de la résistance, tu es de moi et je suis de toi ».

La gratitude

Cette expression reflète l’amour des habitants de Jérusalem occupée pour Nasrallah, ainsi que leur gratitude et leur reconnaissance pour tout ce que la Résistance et le Hezbollah ont fait pour la Palestine. Elle confirme également la profondeur de l’attachement de Son Éminence à la Palestine. Le Hezbollah a reçu des offres très alléchantes pour qu’il cesse de soutenir la cause de la Palestine et de soutenir et d’aider les Palestiniens. On lui a proposé des incitations politiques majeures au sein du pays, et des offres de postes dont personne ne pourrait rêver, mais il a refusé.

On lui a également proposé des incitations financières, économiques et de développement pour le Sud et d’autres régions, mais il a refusé. Il a toujours souligné dans nombre de ses discours que la cause de la Palestine était notre première cause centrale, car elle était la première cause arabe et musulmane, la première cause humanitaire et la première cause morale, la cause de la lutte contre l’injustice et la tyrannie.

Ainsi, lorsque le maître des martyrs de la nation s’est levé sur le chemin de Jérusalem dans la bataille de soutien, la bataille du premier des plus forts, dans la bataille de soutien au « déluge d’Al-Aqsa », il s’est levé sur ce chemin et avec Jérusalem également à travers cette bouteille, en embrassant sa tombe bénie et son corps béni avec de la terre de Palestine, de Jérusalem, de la mosquée d’Al-Aqsa.

Al Manar