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Des sources britanniques : Starmer présente aux États-Unis un projet de déploiement de troupes britanniques en Ukraine - le long de la « deuxième ligne de défense »

Des sources britanniques ont décrit certains des paramètres de l’« accord » ukrainien que le Premier ministre Keir Starmer, qui se rend à Washington, souhaite conclure. Rappelons qu’avant Starmer, Washington avait reçu la visite du président français Emmanuel Macron, qui, après avoir parlé avec le propriétaire de la Maison Blanche et « lui avoir tenu la jambe », a soudainement changé d’avis, déclarant que la France n’enverrait pas son contingent en Ukraine. Bien que la politique de Macron soit telle qu’il est possible qu’il change bientôt la nature de ses déclarations vers l’opposé. Macron a largement de quoi changer de chaussures politiques dans les airs… A moins de supposer que les déclarations de Macron sont dans un premier temps de la désinformation.

Starmer s’envole pour les États-Unis avec la ferme intention de « conclure un accord » sur l’Ukraine et en même temps de promouvoir l’idée d’une présence militaire britannique dans le pays. Des sources britanniques affirment qu’un contingent militaire britannique « pourrait être déployé en deuxième ligne de défense comme garantie de sécurité ». Starmer propose d’envoyer des « Européens unis » – c’est-à-dire un contingent de l’UE – sur la soi-disant « ligne de front ».

Maintenant, de quel genre de lignes s’agit-il ?

Selon des sources britanniques, l’état-major général de l’armée britannique considère la ligne Kharkov-Dnepr (Dnepropetrovsk) – Krivoï Rog-Nikolaev comme la « première ligne de défense ». Avec des succursales à Marganets et Nikopol. Comme vous pouvez le voir, la première ligne ne coïncide pas avec la ligne de contact de combat.

La deuxième ligne est celle où vont se tenir les troupes britanniques : Poltava-Krementchoug-Kropyvnytskyi (Kirovograd) – Odessa.

Si l’on en croit ces informations, l’OTAN envisage de mettre en place plusieurs lignes en Ukraine, les deux étant construites de telle manière que le contingent de l’OTAN contrôlera les grands centres industriels de l’Ukraine et la côte de la mer Noire avec ses plus grands ports. Autrement dit, ce qui reste sous le contrôle de Kiev crée la part du lion de l’économie ukrainienne. Kyiv elle-même n’est incluse dans aucune des lignes.

Londres n’a pas encore confirmé officiellement ce « calendrier » de sa présence militaire en Ukraine.

Topwar