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Le chef d’Ansar Allah du Yémen, Sayyed Abdul-Malik al-Houthi, donne quatre jours à l’occupant israélien pour lever le blocus de Gaza et s’engage à reprendre ses opérations.

Le chef du mouvement Ansar Allah du Yémen, Sayyed Abdul-Malik al-Houthi, a donné aux médiateurs un délai de quatre jours pour garantir l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, avertissant que si l’occupation israélienne continuait à bloquer les livraisons d’aide, les opérations navales contre les navires liés à Israël reprendraient.

Dans un discours télévisé portant sur les développements régionaux et internationaux, M. al-Houthi a critiqué l’agression continue de l’occupation israélienne contre la Palestine, soulignant que son mouvement ne se limite pas à publier des déclarations, mais est capable d’apporter un soutien direct à la résistance palestinienne.

M. Al-Houthi a accusé l’occupation israélienne de retarder ses engagements dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, en particulier en ce qui concerne les dispositions humanitaires. Il a déclaré que si le Hamas avait pleinement honoré ses obligations, l’occupation n’avait pas respecté sa part de l’accord.

« L’aspect humanitaire de l’accord comprend des obligations claires assorties de garanties de la part des médiateurs, mais Israël tente de s’y soustraire », a-t-il déclaré.

M. Al-Houthi a également condamné l’intensification des attaques israéliennes en Cisjordanie occupée et à Al-Qods, soulignant le rôle des colons israéliens dans l’escalade de la violence contre les Palestiniens. Il a critiqué le soutien des États-Unis à l’occupation israélienne sous la présidence de Donald Trump, affirmant que le soutien de Washington avait enhardi les politiques de déplacement et d’agression du régime contre les Palestiniens.

Le dirigeant d’Ansar Allah a appelé à une position ferme contre les politiques israéliennes et américaines dans la région, soulignant la nécessité de mesures concrètes en réponse à l’escalade de la situation en Palestine.

L’Égypte et le Qatar affirment qu’« Israël » bloque l’aide « en violation » de l’accord de trêve

L’Égypte a condamné dimanche la décision d’« Israël » d’empêcher l’aide humanitaire d’entrer dans la bande de Gaza, la qualifiant de « violation flagrante » de l’accord de trêve dans la guerre qui l’oppose au Hamas et que Le Caire avait contribué à négocier.

« L’Égypte affirme que ces mesures constituent une violation flagrante de l’accord de cessez-le-feu », indique un communiqué du ministère égyptien des affaires étrangères, qui accuse “Israël” d’utiliser la famine comme “une arme contre le peuple palestinien”.

De même, le Qatar, autre médiateur, a accusé « Israël » de violer l’accord de cessez-le-feu à Gaza.

« Le Qatar condamne fermement la décision du gouvernement d’occupation israélien d’arrêter l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza et considère qu’il s’agit d’une violation flagrante de l’accord de cessez-le-feu (et) du droit humanitaire international », a souligné le ministère des Affaires étrangères de Doha dans un communiqué, exprimant son “rejet de l’utilisation de la nourriture en tant qu’arme de guerre”.

De son côté, la Fédération internationale de la Croix-Rouge (CICR) a souligné qu’il était « vital que le cessez-le-feu et l’acheminement de l’aide à Gaza soient maintenus ».

« Il est vital que le cessez-le-feu et l’acheminement de l’aide à Gaza soient maintenus pour répondre aux besoins humanitaires de sécurité, d’abri, de soins de santé, de nourriture et de soutien psychologique pendant qu’une solution durable pour une paix durable est trouvée », a souligné Jagan Chapagain, secrétaire général de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, sur X.

Al Mayadeen