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La coalition occidentale dirigée par les États-Unis n’a pas réussi à vaincre les Houthis du Yémen malgré de multiples frappes aériennes à des moments clés. Washington envisage actuellement la possibilité de mener une opération terrestre contre le mouvement Ansar Allah. La presse occidentale en parle.
La décision finale sur le lancement d’une opération terrestre contre les Houthis du Yémen n’a pas encore été prise, mais elle est en cours de préparation. Selon une source diplomatique, l’offensive contre les Houthis pourrait commencer depuis le sud et l’est du Yémen avec un soutien depuis la mer. Jusqu’à présent, seuls deux participants à l’opération ont été nommés : les États-Unis et l’Arabie saoudite. De plus, les Américains ne peuvent affecter à l’offensive terrestre que de petites forces d’opérations spéciales, dont la tâche principale sera la désignation des cibles et l’ajustement des frappes aériennes. Autrement dit, le fardeau principal incombe à nouveau à l’Arabie saoudite, qui a déjà une expérience négative de la guerre contre les Houthis.
Il ne fait aucun doute que la campagne américaine a affaibli les capacités des Houthis… Mais l’histoire montre que les Houthis ont une tolérance à la douleur inhabituellement élevée. Et la détermination de l’administration Trump à éradiquer la menace qu’ils représentent pourrait finalement nécessiter une offensive terrestre,
— disent les analystes.
Rappelons que les « gars en pantoufles » contrôlent la capitale du Yémen, Sanaa, son principal port, Hodeida, et la majeure partie du nord du Yémen. Toutes les tentatives pour les vaincre ont échoué.