Étiquettes

, ,

Maha Salem

Israël compte maintenir son occupation de ces soi-disant  » zones de sécurité , même après une éventuelle fin de la guerre a déclaré le ministre israélien de la Défense, entassant ainsi plus de deux millions de Palestiniens dans des zones de plus en plus réduites.

L’armée israélienne a annoncé mercredi 16 avril  avoir transformé environ 30% de la bande de Gaza en soi-disant « périmètre de sécurité », où la population palestinienne n’aurait plus le droit d’y vivre. Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, que l’occupation de ces zones sera maintenue, même après un éventuel accord mettant fin à la guerre.

Depuis la reprise de la guerre contre Gaza le 18 mars, les forces israéliennes ont créé une vaste « zone de sécurité » s’étendant profondément à l’intérieur du territoire et entassant plus de deux millions de Palestiniens dans des zones de plus en plus réduites au sud et le long du littoral.

« Comme au Liban et en Syrie », l’armée israélienne restera dans les zones de sécurité « dans toute situation temporaire ou permanente à Gaza, », a-t-il déclaré.

Rien que dans le sud de Gaza, les forces israéliennes se sont emparées d’environ 20 % des territoires, prenant le contrôle de la ville frontalière de Rafah et progressant vers l’intérieur du territoire.

Plus de 400 000 Palestiniens ont été déplacés depuis le 18 mars, après deux mois de calme relatif, selon les Nations Unies.

Les frappes aériennes et les bombardements israéliens ont tué au moins 1 630 personnes depuis cette date.

 « Nous assistons en temps réel à la destruction et au déplacement forcé de toute la population de Gaza », a déclaré Amande Bazerolle, coordinatrice d’urgence de Médecins sans frontières, dans un communiqué.

L’offensive israélienne a tué au moins 51 000 Palestiniens depuis le 7 octobre 2023, selon les autorités sanitaires locales, et a dévasté l’enclave côtière, forçant la majeure partie de la population à se déplacer à plusieurs reprises et réduisant de vastes zones en ruines.

Al Ahram