Étiquettes

,

Après l’utilisation assez intensive de nouveaux explosifs à Gaza, au Liban, en Syrie et au Yémen par les États-Unis, la Chine a commencé à tester à son tour de nouveaux explosifs surpuissants sans recourir à des matériaux fissiles ou radioactifs. 

La guerre en Ukraine a démontré l’inadéquation et surtout l’insuffisance en termes de puissance des charges explosives des bombes et des missiles dans les guerres se déroulant sur de très vastes espaces.

Certaines de ces nouvelles bombes sont de 10 à 15 fois plus puissantes que les bombes conventionnelles les plus puissantes actuellement en usage.

L’une des nouvelles bombes les plus en vogue est la bombe à hydrogène non nucléaire qui représente un progrès dans la technologie des armes non nucléaires, offrant de nouvelles options tactiques sur le champ de bataille. Avec une faible charge de 2 kg, cette bombe peut créer une boule de feu et une température suffisante pour faire fondre les alliages d’aluminium. Elle est d’autant plus redoutable dans les destructions de précision qu’elle est idéalement configurée pour être transportée et délivrée par des petits drones FPV (First Person View) ou autres drones commerciaux convertis à un usage militaire pour l’infanterie.

D’après des sources ouvertes,  La Chine a commencé à tester des bombes à hydrogène non nucléaires.

Selon une étude publiée le mois dernier, la Chine a réussi à faire exploser une bombe à hydrogène non nucléaire lors d’un essai contrôlé sur le terrain.

L’ingrédient principal de la bombe était l’hydrure de magnésium et pesait 2 kilogrammes. Une réaction chimique en chaîne dévastatrice a été déclenchée sans l’utilisation de matières nucléaires, ce qui a produit une boule de feu qui a atteint une température de plus de 1 000 °C et a duré plus de deux secondes, soit 15 fois plus longtemps qu’une explosion similaire à l’aide de TNT.

La bombe à hydrogène non nucléaire est un puissant dispositif explosif qui utilise de l’hydrogène gazeux comme principale source d’énergie, mais qui n’implique aucune réaction nucléaire (ni fission ni fusion). Elle s’appuie sur des réactions chimiques pour produire son effet destructeur.

L’effet thermique prolongé permet à la bombe de diffuser une chaleur intense et uniforme sur une zone plus large, ce qui accroît sa capacité à faire fondre des matériaux tels que les alliages d’aluminium et à infliger de graves dommages thermiques à des cibles qui pourraient survivre à une explosion brève.

La durée prolongée de la boule de feu permet un contrôle précis de l’intensité de l’explosion et peut être adaptée pour couvrir de vastes zones ou se concentrer sur des cibles de grande valeur, ce qui la rend efficace pour détruire des équipements, mettre hors service des véhicules ou interdire l’accès à des infrastructures critiques.

Strategika510