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Par Jean Daspry

Jean-Noël Barrot diplomatie
Réalisation Le Lab Le Diplo

Par Jean Daspry, pseudonyme d’un haut fonctionnaire, docteur en sciences politiques

« J’ai fait naufrage avant d’embarquer » (Sénèque). N’est-ce pas le sort réservé aux ministres, très hauts fonctionnaires, membres importants des cabinets ministériels … embarquant sur le paquebot d’Emmanuel Macron ? Nous serions tentés de le penser à la lumière de l’expérience passée. Rien ne vaut de passer de la théorie à la pratique en nous penchant sur le positionnement du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot durant les mois et les semaines passés. 

Dès lors, deux questions méritent d’être soulevées pour disposer d’un début de réponse crédible. Peut-il conduire, de façon autonome, une diplomatie qui serait la mise en œuvre d’une politique étrangère fixée par le Président de la République ? Dans un système diarchique que nous connaissons, son rôle de chef de la diplomatie française ne se cantonne-t-il pas à celui d’un vulgaire commentateur, d’un spectateur des relations internationales au lieu d’en être l’acteur ? Force est de constater que Jean-Noël Barrot, ministre écrasé par l’omnipotence et l’omniscience d’Emmanuel Macron, est aussi un ministre dépassé par l’immensité et la complexité du monde.

Un ministre écrasé par l’omniprésence et l’omniscience d’Emmanuel Macron

Soulignons d’entrée de jeu que servir sous le règne d’Emmanuel Macron n’est pas chose aisée tant l’homme est aussi complexe que n’est sa pensée, imbu de lui-même (adepte du « tout à l’ego »), peu disposé à partager, à travailler en équipe ! Qui plus est lorsque l’on a en charge un domaine régalien comme la politique étrangère/diplomatie[1] (ou la défense) que le président de la République considère comme faisant partie de son « domaine réservé ». Qui plus est lorsque le chef de l’État occupe sa fonction depuis huit années et n’estime avoir de leçons de diplomatie à recevoir de personne en raison de son expérience accumulée des hommes et des États. Qui plus est lorsque le joueur a tout perdu de sa crédibilité sur le plan national après le fiasco de la dissolution. Qui plus est lorsque le plus jeune président de la Cinquième République estime être investi d’une mission quasi-divine (sur l’Europe en particulier[2]) et, par voie de conséquence, est peu porté à la disputatio et à la critique de ses démarches, fussent-elles les plus baroques. Qui plus est lorsque Jupiter pratique une « diplomatie spectacle » (Charles Million) de l’attrape-tout, sautant d’un sujet à un autre, communicant impénitent, peu amène avec son corps diplomatique. Travailler sous sa férule n’est pas un long fleuve tranquille tant l’homme est impétueux. Raison de plus pour analyser la situation de son actuel ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, théoriquement chargé de mettre en œuvre la politique étrangère de la France, grâce à l’outil diplomatique avec lucidité, réalisme, prudence et objectivité. Outil démantelé avec volontarisme et efficacité par le président réformateur et disrupteur à l’occasion de la transformation de l’ENA en INSP au début de l’année 2022.

Quel est son parcours ? Jean-Noël Barrot est l’actuel ministre de l’Europe et des Affaires étrangères.
Il a été ministre délégué chargé de l’Europe au sein du gouvernement français entre février et septembre 2024. Il a été ministre délégué chargé du Numérique de 2022 à 2024. Avant de rejoindre le gouvernement, Jean-Noël Barrot a été, de 2017 à 2022, député de la 2e circonscription des Yvelines à l’Assemblée nationale, où il a également assumé la vice-présidence de la Commission des finances. Il est économiste. De 2013 à 2017, il a enseigné à l’Institut de technologie du Massachusetts (MIT), avant d’être nommé professeur à HEC Paris. Ses recherches portent sur la finance, les réseaux de production et l’évaluation des politiques publiques de soutien aux entreprises. Il est diplômé de HEC Paris et titulaire de masters de l’École d’économie de Paris, de HEC et de Sciences Po, ainsi que d’un doctorat obtenu à HEC. Jean-Noël Barrot est membre du Mouvement démocrate (MoDem), dont il a été porte-parole national (en 2018) puis secrétaire général (de 2018 à 2022), avant d’en devenir le vice-président (depuis juillet 2022). Né le 13 mai 1983 à Paris, M. Barrot est lauréat (promotion 2020) du programme « Young Leaders » de la « French-American Foundation ». Ses travaux ont fait l’objet de publications dans des revues internationales de premier plan, comme le « Quarterly Journal of Economics », le « Journal of Financial Economics », ou encore « Management Science »[3]. Pour être complet, rappelons qu’il est le fils de Jacques Barrot, homme politique centriste, longtemps principale figure de la démocratie chrétienne, plusieurs fois ministres, commissaire européen en charge des transports, puis de la Justice et des Affaires intérieures (2004-2009).

Avec un tel parcours aussi brillant, Jean-Noël Barrot possède, en théorie du moins, toutes les qualités requises pour s’acquitter à la perfection de sa fonction de titulaire du Quai d’Orsay. Mais, la réalité est bien différente.

Un ministre dépassé par l’immensité et la complexité de sa fonction

D’une lecture attentive de toutes les prises de position du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères depuis sa prise de fonctions, y compris ses « discours filandreux dont il ne reste rien quand on les lit », l’on reste sur sa fin. On n’y trouve ni les linéaments, ni les principales priorités de sa diplomatie. Le Quai d’Orsay, c’est le bateau ivre comme le démontrent les harangues de Jean-Noël Barrot sur les principaux dossiers d’actualité qui traduisent son talent dans l’exercice de la diplomatie du perroquet du président de la République.

Sur le dossier ukrainien, le ministre a le verbe haut à l’endroit du despote du Kremlin, celui dont le pays constitue une « menace existentielle » pour la France éternelle. Il crie au loup au fil de ses péroraisons martiales. Le rôle du chef de la diplomatie ne consiste-t-il pas à travailler au rétablissement de la confiance et non à faire vibrer la corde sensible de la peur ? Ce serait plutôt celui du ministre des Armées. Quelle est la contribution réelle et réaliste du Quai des brumes au lancement d’un processus de paix, précédé d’une trêve, entre belligérants[4]. Une asymptote de zéro. Pas très glorieux pour un département ministériel dont le rôle principal est d’empêcher la guerre, voire d’aider à y mettre un terme lorsque le pire est advenu. Il regarde passer les trains en faisant part de ses colères qui n’intéressent personne. Il en est réduit, lors de sa visite à Pékin (mars 2025), à demander à la Chine d’influencer la Russie sur le dossier ukrainien. Quelques semaines plus tard, à la faveur de la rencontre à Paris (17 avril) du secrétaire d’État américain, Marc Rubio avec des représentants ukrainiens, européens (Allemands et Britanniques) donc français, Jean-Noël Barrot clame, à qui veut l’entendre, que nous sommes désormais partie prenante des négociations de paix ![5] Les jours suivants démontrent que les négociations sont américano-russes.

Sur le dossier algérien, y compris sur l’affaire Boualem Sansal, à l’inverse, c’est silence radio ou presque.  Manifestement, la prudence de gazelle sur ce dossier sensible – la rue arabe du Quai d’Orsay est à la manœuvre ainsi que les lobbies algériens[6] – paraît en profond décalage avec la tradition de la patrie autoproclamée des droits de l’homme et autres joyeusetés. Le président Tebboune se rit de notre pusillanimité, poursuivant avec constance sa politique d’humiliation de notre pays sans en payer le prix fort au titre d’une diplomatie de la réciprocité[7]. Jean-Noël Barrot préfère se démarquer du ministre de l’Intérieur qui préconise une ligne dure vis-à-vis d’Alger[8]. Le 18 mars, en pleine crise de la relation bilatérale, il participe à la rupture du jeûne du Ramadan à la Grande Mosquée de Paris, faux-nez de l’ambassade d’Algérie en France. Mais, nous sommes rassurés d’apprendre que nos diplomates s’activent dans l’ombre pour obtenir la libération de l’écrivain franco-algérien embastillé pour de sordides raisons depuis plusieurs mois. À la demande du président, le ministre se rend à Alger/Canossa (6 avril 2025) pour renouer le fil du dialogue en position de demandeur, ne disposant d’aucun levier d’action pour influencer ses interlocuteurs[9]. La lecture du communiqué du Quai d’Orsay est un monument de langue de bois diplomatique épaisse. On en retient deux choses : qu’il a tout cédé et rien gagné. Avec Barrot, c’est toujours Noël et pour Boualem, c’est derrière les barreaux ![10] Huit jours après son exercice d’aplaventrisme auprès de l’autocrate Tebboune, Alger demande à douze fonctionnaires français de quitter son territoire sous 48 heures[11]. Pour une fois, la France est contrainte de réagir, donnant raison au ministre de l’Intérieur au détriment de son chef de la diplomatie. Mais, quelques jours plus tard, il revient à son discours melliflu. Si Munich a son Daladier, Alger a son Jean-Noël Barrot. 

Sur le dossier africain, l’on se souvient que c’est juste au moment où il quitte N’Djamena que le président tchadien annonce sa décision de rompre les accords de sécurité qui le lient à notre pays et de renvoyer, comme des malpropres, les forces françaises de son pays (novembre 2024). Certains mauvais esprits attribuent en partie cette décision à « l’arrogance » de Jean-Noël Barrot durant son séjour. Depuis cette date, l’homme n’a plus remis les pieds en Afrique. Mais, il promet, après quelques révélations dérangeantes sur l’utilisation problématiques des budgets de l’AFD (Agence française de développement), de lancer un audit sur le fonctionnement de ce bidule d’une autre époque. Jean-Noël Barrot est rarement à l’initiative. C’est un ministre en retard d’un train. Nous apprenons par un discret communiqué de l’Élysée que notre APD va être réduite et redirigée vers d’autres secteurs. Lesquels ? La suite au prochain numéro. À l’occasion de la visite du président de la République à Mayotte (21 avril 2025), Jean-Noël Barrot se surpasse en déclarant que « le maintien de l’aide aux Comores permet de renforcer la lutte contre l’immigration irrégulière au départ ». Tout ceci n’a rien à voir avec la réalité des statistiques[12]. Notre ministre des étranges affaires serait-il fatigué (en état de « burn-out ») ou complètement dépassé par la difficulté de la fonction ? Sur les crises au Soudan[13]et en Ethiopie, le titulaire du bureau de Vergennes est muet comme une carpe alors que morts, blessés, déplacés, malades … se comptent par centaines de milliers. Le chef de la diplomatie française n’en a cure.

Son voyage à Damas au début de l’année 2025, en compagnie de sa charmante collègue allemande, tourne à la farce tant il met dans sa poche sa fameuse « diplomatie féministe » qu’il promeut par ailleurs[14], y compris par de stupides affiches accrochées aux grilles de son Département ministériel (Quai d’Orsay et Convention). Aujourd’hui, sa candeur rafraichissante tourne à la Berezina après les exécutions sommaires de membres des communautés alaouites, chrétiennes et druzes, au titre de la vengeance[15], par la soldatesque d’HTC[16]. Le nouveau maître de la Syrie, dont on nous expliquait il y a peu encore, que le terroriste avait changé depuis qu’il avait enfilé un costume trois pièces et avait taillé sa barbe[17]. Le pire scénario pourrait être réel[18]. Il est important de lever les sanctions édictées contre le régime de son prédécesseur nous expliquent les marchands d’illusions de l’ONU[19] et il faut accorder une aide au régime syrien peu démocratique[20]. Et cela alors que la déclaration constitutionnelle, publiée le 13 mars 2025, concentre les pouvoirs entre les mains d’Ahmed Al-Chara[21] et que les minorités fuient le pays[22]. Chassez le naturel, il revient au galop[23]. Démocrate n’est pas qui veut surtout dans l’orient compliqué[24]. L’homme n’oublie pas ses humanités chez Al-Qaida[25]. Les leçons des expériences afghane, irakienne, libyenne ne sont pas tirées alors qu’elles crèvent les yeux[26]. Le ministre est discret sur les turpitudes du maître d’Ankara[27] et n’a rien vu venir de la reprise du dialogue entre Beyrouth et Damas[28]. Qui plus est, il effectue une tournée au Proche-Orient du 23 au 26 avril (Koweït, Émirats arabes Unis, Irak, Arabie saoudite) dont l’objectif – rien de moins – est de contrer l’influence de l’Iran (pays dans lequel nous avons encore quelques otages)[29]. Si Munich a son Daladier, Damas a son Jean-Noël Barrot. 

En définitive, et de manière générale, le chef de la diplomatie française ignore tout de la dimension prévision de sa fonction alors même qu’il dispose d’un Centre d’analyse et de prospective stratégique (CAPS) en charge d’imaginer l’avenir, de penser l’impensable. Manifestement, les grands penseurs du bord de Seine éprouvent des difficultés à se projeter vers l’avenir, à écrire le contraire de ce que l’on pense dans les hautes sphères. À titre d’exemple, ces brillants esprits n’avaient envisagé ni l’élection de Donald Trump ni, que ce dernier, une fois élu, ferait ce qu’il avait dit, en particulier sur le dossier ukrainien. Jean-Noël Barrot, pourtant homme lettré et avisé, navigue à vue, confondant vitesse et précipitation[30], diplomatie et morale, diplomatie et communication, diplomatie et spectacle … Il ne semble pas en prendre la juste mesure de sa fonction en période de turbulence pour réorienter son action dans la bonne direction[31].

Cette énumération n’est pas exhaustive. Si Emmanuel Macron se situe au centre du jeu diplomatique hexagonal, son ministre de l’Europe et des Affaires étrangères se situe paradoxalement à sa périphérie lointaine.

Diplomatie du vide

« Pour faire un bon diplomate, …il faut que le diplomate ait de l’avenir dans ses vues » (Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord)On ne saurait mieux dire que ne le fait ce maître de la diplomatie. Une vérité d’évidence s’impose. Jean-Noël Barrot ne dispose d’aucune vision stratégique/prospective globale de sa fonction. Face aux différentes crises qui secouent le monde, la diplomatie émotionnelle et du temps court l’emportent sur une diplomatie de l’anticipation et du temps long. Derrière le bureau de Vergennes au Quai d’Orsay, c’est la chronique d’un échec annoncé. Tout ceci était largement prévisible par celui qui ne s’en tient pas à l’écume des jours. Mais pas pour les experts en tout et rien, les ambassadeurs de France (in)dignitaires et anciens généraux/amiraux qui arrondissent leurs fins de mois sur les plateaux des chaînes d’abrutissement en continu, les grands reporters brusquement élevés au rang de géopoliticiens, des fins connaisseurs de la diplomatie et d’experts des relations internationales. La France mainstream déteste les Cassandre. Ainsi, peut-on résumer sommairement les désarrois de l’élève Barrot.


[1] Mariama Darame/Nathalie Segaunes, La politique étrangère remet Macron au centre du jeu, Le Monde, 13 mars 2025, pp. 8-9.

[2] Christophe Degryse, L’Europe n’est pas malade de ses capacités militaires ou diplomatiques, mais de ses divisions politiques, Le Monde, 13 mars 2025, p. 29.

[3] https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/les-ministres/jean-noel-barrot/biographie/

[4] Alain Frachon, L’Ukraine entre le cessez-le-feu et la paix, Le Monde, 14 mars 2025, p. 28.

[5] Philippe Ricard, Ukraine : les Occidentaux s’expliquent, Le Monde, 19 avril 2025, p. 2.

[6] Collectif, la relation franco-algérienne semble être dictée par les polémiques et les agendas des extrémistes, Le Monde, 14 mars 2025, p. 26.

[7] J.-M. Th., Retailleau retaillé sur l’Algérie, Le Canard enchaîné, 9 avril 2025, p. 8.

[8] Paris s’apprête à transmettre à Alger la liste d’Algériens expulsables, AFP, 13 mars 2025.

[9] Frédéric Bobin, À Alger, Jean-Noël Barrot appelle à « un partenariat serein et apaisé », Le Monde, 8 avril 2025, pp1 et 3.

[10] Alienor de Pompignan, Barrot rentre d’Algérie avec de grands mots, mais sans Boualem Sansalwww.bvoltaire.fr , 7 avril 2025.

[11] Frédéric Bobin, Regain de tension après la décision d’Alger d’expulser des agents diplomatiques français, Le Monde, 15 avril 2025, p. 6.

[12] Georges Michel, Un « mur de fer » contre l’immigration illégale à Mayotte. Et en métropole ?www.bvoltaire.fr , 22 avril 2025.

[13] Eliott Brachet, Le Soudan dévasté par une guerre qui s’étend, Le Monde, 16 avril 2025, p. 2.

[14] Marie Malaterre, Diplomatie féministe : le Quai d’Orsay enregistre ses premiers résultatswww.acteurspublics.fr , 10 mars 2025.

[15] Madjid Zerrouky, Syrie. Le cercle infernal de la vengeance, Le Monde, 16-17 mars 2025, pp. 16-17.

[16] J.-F. J., Déjà le retour des tueurs en Syrie, Le Canard enchaîné, 12 mars 2025, p. 1.

[17] Ahmed Al-Chara, le stratège aux mille visages, Le Monde, 16-17 mars 2025, p. 18.

[18] Éditorial, En Syrie, la transition menacée, Le Monde, 13 mars 2025, p. 32.

[19] Filippo Grandi, L’avenir de la Syrie repose sur la rapidité et l’ampleur du soutien financier et diplomatique, Le Monde, 14 février 2025, p. 26.

[20] Philippe Jacqué, La communauté internationale s’engage à aider le régime syrien, Le Monde, 19 mars 2025, p. 4.

[21] Hélène Sallon, En Syrie, un régime de transition très présidentiel. La déclaration constitutionnelle, publiée jeudi, concentre les pouvoirs entre les mains d’Al-Chara, Le Monde, 15 mars 2025, p. 7.

[22] Laure Stephan, Victimes d’exactions en Syrie, des milliers d’alaouites fuient au Liban, Le Monde, 15 avril 2025, p. 6.

[23] Hélène Sallon, Syrie : à Baniyas, les sunnites qui ont refusé la tuerie, Le Monde, 16-17 mars 2025, p. 5.

[24] Hélène Sallon, Syrie : le difficile règlement des conflits hérités de la guerre civile, Le Monde, 8 avril 2025, p. 4.

[25] Anne-Sophie Mercier, Ahmed al-Charaa. Comme Syrien n’était, Le Canard enchâiné, 9 avril 2025, p. 7.

[26] Stéphane Aubouard, Après les massacres d’Alaouites, Ahmed al-Charaa face à ses démons et ceux des grandes puissances voisineswww.marianne.net , 13 mars 2025.

[27] D. F., Ankara-le-bol populaire, Le Canard enchaîné, 9 avril 2025, p. 8.

[28] Laure Stephan, Amorce de dialogue entre la Syrie et le Liban, Le Monde, 13 avril 2025, p. 6.

[29] Madjid Zerrouky, En Irak, Barrot cherche à contrer l’influence de l’Iran, Le Monde, 26 avril 2025, p. 6.

[30] Hélène Sallon, En Syrie, « on découvre peu à peu ce qui s’est passé. Ça a été un massacre », Le Monde, 14 mars 2025, p. 2.

[31] Marc Baudriller, J.-N. Barrot accueille M. Rubio à Paris : un match révélateur … et cruelwww.bvoltaire.fr , 17 avril 2025.

Le Diplomate