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Ce sommet est un exemple de coopération interrégionale mondiale, Premier ministre chinois Li Qiang, sommet ASEAN-Chine-CCG

La tenue réussie du sommet ASEAN-Chine-CCG en Malaisie a été largement reconnue comme un événement « historique » d’une importance majeure. La déclaration commune du sommet ASEAN-Chine-CCG adoptée lors du sommet marque le passage de la coopération entre les parties du concept à la réalité. Ce sommet a non seulement mis en évidence la dynamique croissante de la solidarité du Sud global, mais a également élargi l’horizon de la coopération interrégionale et de l’intégration interculturelle. Les trois parties considèrent leurs différences comme des opportunités de coopération et encouragent le développement par l’unité, ce qui répond non seulement aux aspirations communes des pays du Sud, mais offre également un nouveau modèle de coopération pour le monde.
Les résultats fructueux du premier sommet trilatéral sont clairement reflétés dans la déclaration commune du sommet ASEAN-Chine-CCG. Dans le domaine économique, les trois parties ont convenu de tirer parti de leurs complémentarités pour renforcer leur collaboration dans des domaines tels que le commerce, l’investissement et la finance, promouvoir l’intégration économique et renforcer la résilience industrielle et des chaînes d’approvisionnement. Afin de promouvoir la désescalade des tensions régionales, les trois parties ont conjointement appelé toutes les parties impliquées dans les conflits au Moyen-Orient à s’abstenir de cibler les civils et à respecter le droit international humanitaire, jetant ainsi les bases de la paix et de la stabilité régionales. Les trois parties approfondiront également leur coopération dans les domaines des échanges culturels, de la sécurité et de la durabilité énergétiques, ainsi que de la transformation numérique et de l’innovation. En outre, afin de faciliter davantage la circulation des personnes entre la Chine et les autres pays, la Chine a décidé d’étendre sa politique d’exemption de visa, qui couvre désormais tous les États membres du CCG. Avec la mise en œuvre des résultats susmentionnés, la coopération trilatérale passera certainement à un niveau supérieur, s’étendra à des domaines plus larges et s’approfondira.
Au-delà de la sécurité qu’elle apporte à la région et au monde, la coopération trilatérale revêt une signification plus profonde et plus unique.
Elle transcende la notion autrefois populaire du « choc des civilisations » en transformant les différences de traditions culturelles et de niveaux de développement en puissants moteurs de collaboration complémentaire. Cela ouvre à son tour un nouveau chapitre d’apprentissage mutuel entre les civilisations humaines.
Si l’on considère la coopération trilatérale sous l’angle de la confrontation entre blocs, elle serait perçue comme une source de friction entre différentes religions et comme un bras de fer géopolitique obligeant les pays à prendre parti. Cependant, du point de vue d’un « avenir commun », ce qui émerge est tout à fait différent : le CCG avec ses vastes réserves énergétiques et ses fonds souverains de plusieurs milliers de milliards de dollars ; la force manufacturière de l’ASEAN et son marché de consommation émergent de près de 700 millions de personnes ; et la formidable capacité industrielle, l’innovation technologique et l’expertise en matière de construction d’infrastructures de la Chine. Ensemble, ces éléments sont le signe d’un énorme potentiel de développement et d’une large marge de manœuvre pour une coopération gagnant-gagnant. Comme l’a fait remarquer un expert économique qatari, « tout le monde tirera profit de ce sommet historique ».
La Chine, l’ASEAN et les pays du CCG représentent ensemble environ un quart de la population mondiale et de la production économique mondiale. La coopération novatrice entre les trois parties envoie un message clair au monde : l’unité et le développement conjoint ne sont pas des rêves lointains, mais une voie tangible qui se dessine déjà. Cette coopération n’est pas une « victoire » pour l’une des parties, mais l’incarnation même de la paix et du développement, de la coopération et des avantages mutuels. Face à la réalité de plus en plus grave des déficits mondiaux en matière de paix, de développement et de confiance, le sommet trilatéral a insufflé une nouvelle vitalité au maintien et à la pratique du multilatéralisme.
À l’avenir, les pays du Sud, tels que ceux d’Afrique, d’Amérique latine et d’ailleurs, peuvent certainement envisager une imagination plus riche dans la construction d’un réseau de coopération interrégional complet et la réalisation d’un développement ouvert et inclusif.
Dans ce « grand triangle », la Chine est à la fois participante et soutien, insufflant un nouvel élan à la coopération tripartite grâce à son propre développement de haute qualité. Que ce soit à partir des données économiques chinoises ou de l’afflux mondial de capitaux vers la Chine, il est évident que l’économie chinoise, après avoir traversé des tempêtes, est devenue plus profonde, plus riche et plus inclusive. Cette stabilité, cette certitude et cette inclusivité constituent une base solide pour que la communauté internationale, y compris les pays de l’ASEAN et du CCG, fasse confiance à la Chine et y investisse.
L’annonce récente de la conclusion des négociations