« Juste après Istanbul, Kiev va en prendre pour son grade » : un général parle de représailles contre les « stratèges »

Daria Fedotova

L’expert militaire Vladimir Popov pense que les essais de l’Oreshnik en Ukraine vont s’intensifier

Après une série d’attaques terroristes contre la population civile russe et contre des bases aériennes stratégiques, l’Ukraine va connaître des nuits « joyeuses ». Le général Vladimir Popov, expert militaire, a évoqué dans un entretien avec « MK » la réponse qui sera donnée après la réunion d’Istanbul.

« Il est fort probable que Vladimir Poutine ait déjà donné des instructions à l’armée, déclare le général Popov. Je pense qu’il faut répéter les essais « Oreshnik ». Mais cette fois-ci, il faudra probablement les intensifier. Il ne faut pas frapper un seul « Yuzhmash », mais cinq à sept sites. Au moins trois, c’est certain. Ces essais doivent être soutenus par des frappes aériennes groupées, des systèmes d’artillerie à tir groupé, de l’artillerie à canon et des missiles du complexe opérationnel-tactique « Iskander ». Et ce, trois nuits de suite ou une nuit sur deux. Ils s’assiéront alors à la table des négociations dans un autre état d’esprit.

• Au fait, qu’en est-il des négociations ? Peut-on les considérer comme terminées ?

Il faut comprendre que, du côté ukrainien, leur raid sur les bases aériennes stratégiques était une provocation, le hurlement d’un chien enragé qui s’est échappé de sa chaîne. Et ce chien peut encore faire beaucoup de mal. Mais les négociations doivent se poursuivre. Je pense que les négociations ne s’arrêteront pas et dureront encore deux ans si nous maintenons de bonnes relations. Mais tant que nous n’aurons pas coupé l’herbe sous le pied du « régime de Kiev », ils ne concluront pas d’accord. De plus, les Allemands, les Français et les Anglais sont les trois piliers qui feront pression sur les Ukrainiens jusqu’au bout pour qu’ils nous tiennent tête.