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Discours du guide suprême Ali Kamenei, félicitations au peuple iranien, félicitations pour l'unité, Iran, victoire face au régime américain, victoire sur le régime sioniste
Voici texte intégral du message:
Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
Paix et salutations abondantes au vaillant et noble peuple iranien.
Avant toute chose, je rends hommage à la mémoire des martyrs des récents événements – ces commandants et scientifiques tombés en martyr, qui ont véritablement été d’une immense valeur pour la République islamique. Ils ont servi avec loyauté, et aujourd’hui, nous espérons qu’ils reçoivent auprès de Dieu la récompense de leurs éminents services.
Je me dois de présenter mes félicitations à cette grande nation. Je voudrais adresser plusieurs félicitations au peuple iranien :
Premièrement, pour la victoire sur le régime sioniste usurpateur.
Malgré tout son tapage et ses prétentions, le régime sioniste a été pratiquement anéanti sous les coups de la République islamique d’Iran. Jamais ils n’avaient imaginé subir de telles frappes de notre part. Et pourtant, cela s’est produit. Nous remercions Dieu d’avoir soutenu nos forces armées, qui ont réussi à franchir leurs défenses sophistiquées et à réduire en ruines nombre de leurs sites urbains et militaires à l’aide de missiles puissants et d’armes avancées. C’est l’une des plus grandes bénédictions divines. Cela prouve au régime sioniste qu’agresser la République islamique d’Iran lui coûtera cher, très cher. Ce succès revient aux forces armées et au peuple iranien qui a formé, soutenu et fortifié ces forces depuis ses propres rangs.
Deuxièmement, félicitations pour la victoire de l’Iran face au régime américain.
Les États-Unis sont intervenus militairement de manière directe, craignant que le régime sioniste ne soit complètement anéanti sans son aide. Elle est entrée en guerre pour le sauver, mais sans rien obtenir. Ils ont attaqué nos installations nucléaires — ce qui, soit dit en passant, est passible de poursuites pénales devant les instances internationales — mais ils ont échoué à causer des dégâts significatifs. Le président américain a exagéré de manière grotesque les faits pour masquer leur impuissance, mais tout auditeur attentif comprenait que la vérité se cachait derrière ses paroles. Ils n’ont atteint aucun de leurs objectifs. Pour dissimuler cette défaite, ils amplifient leurs actions et minimisent les nôtres. Or, la République islamique a riposté puissamment : elle a frappé la base américaine d’Al-Udeid, causant des dommages. Ceux-là mêmes qui exagéraient auparavant ont tenté ici de minimiser les faits, alors qu’un événement majeur s’était produit. Le fait que l’Iran puisse cibler des installations américaines clés dans la région quand il le juge nécessaire n’est pas une mince affaire. Ce genre d’action peut se reproduire, et tout acte d’agression contre l’Iran entraînera assurément un lourd tribut pour l’ennemi.
Troisièmement, félicitations pour l’unité extraordinaire du peuple iranien.
Grâce à Dieu, cette nation de près de 90 millions d’habitants s’est levée comme un seul homme, d’une seule voix, côte à côte, sans divergence dans ses revendications et objectifs. Elle a manifesté, exprimé son soutien aux forces armées, et continuera à le faire. Le peuple iranien a fait preuve de grandeur et a démontré qu’au moment décisif, sa voix est unique. C’est là un grand honneur.
Il est important maintenant que j’insiste sur un point essentiel de mes propos :
Le président américain a déclaré dans une de ses interventions qu’« l’Iran devait se rendre ».
Il ne s’agit plus d’enrichissement nucléaire, ni même de programme atomique : il s’agit purement et simplement de la reddition de l’Iran. Ce mot est beaucoup trop grand pour sortir de la bouche du président des États-Unis. Une nation aussi majestueuse que l’Iran – avec son histoire, sa culture et sa détermination nationale d’acier – ne peut être associée à l’idée même de « reddition ». Quiconque connaît le peuple iranien y verrait une absurdité risible.