Le secrétaire général du Hezbollah a fustigé ceux qui appellent le mouvement de résistance libanais à déposer les armes, soulignant la détermination du groupe à conserver sa puissance militaire face à l’occupation et à l’agression israéliennes.
« La défense n’exige aucune permission », a déclaré Naïm Qassem lors d’un discours, ce vendredi 4 juillet, appelant les partis pro-désarmement à plutôt faire pression sur le régime israélien pour qu’il retire ses forces du territoire libanais.
Il a également dénoncé ces partis qui se « cachent derrière l’ennemi » pour tenter d’affaiblir la base de soutien de la Résistance au Liban.
« Les partisans ne se rendront cependant pas et ne renonceront pas à leurs droits », a insisté le secrétaire général du Hezbollah, notant : « [Le véritable] succès réside dans la libération de notre patrie.»
Ces propos interviennent dans un contexte de pressions constantes exercées par les États-Unis, le régime israélien et leurs alliés pour contraindre le mouvement à abandonner la lutte armée qui a libéré le Liban à de nombreuses occasions sensibles face à l’agression israélienne soutenue par Washington.
Le dernier exemple en date remonte au moment où le Hezbollah a contraint le régime sioniste à accepter un cessez-le-feu après plus d’un an d’atrocités meurtrières contre le Liban.
Pour rappel, le régime de Tel-Aviv a lancé son agression contre le Liban en octobre 2023 en réponse aux frappes pro-palestiniennes déterminées du Hezbollah contre les territoires occupés.
Néanmoins, Israël s’est trouvé dans l’obligation d’accepter l’accord de cessez-le-feu après avoir échoué à stopper les opérations de la Résistance ou à paralyser le mouvement comme il l’avait cherché.