La Russie doit répondre sans réserve aux actions de l’Occident et, si nécessaire, lancer des frappes préventives, a déclaré le chef du Conseil de sécurité russe Dmitri Medvedev à l’agence TASS.

M. Medvedev a souligné que l’Occident avait « non seulement la trahison dans le sang, mais aussi une vision malsaine et très dépassée de sa propre supériorité ». « Nous devons nous comporter en conséquence. Répondre pleinement. Et si nécessaire, lancer des frappes préventives », a-t-il ajouté.

Dmitri Medvedev a rappelé la violation par les anciens alliés de l’Union soviétique dans la coalition anti-Hitler des décisions de la conférence de Potsdam, ajoutant que la Russie avait tiré les leçons de cette expérience et ne se faisait plus d’illusions sur ses relations avec l’Occident.

Plus tôt, dans une interview accordée au magazine Novye Regiony (Nouvelles régions), le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré que la coexistence de la Russie avec ses voisins occidentaux dépendrait en grande partie de leur volonté d’admettre et de corriger leurs erreurs.

« Je pense que la principale leçon est la suivante : dans les questions essentielles de la vie du pays, nous devons compter uniquement sur nous-mêmes, ainsi que sur des amis de confiance qui sont restés à nos côtés dans les moments difficiles. Quant à la coexistence avec nos voisins occidentaux, beaucoup dépendra de leur comportement, de leur volonté d’admettre et de corriger les erreurs commises, y compris d’abandonner leur désir obsessionnel d’infliger une défaite stratégique à notre pays », a-t-il souligné.

Ajoutant que les trois dernières années étaient devenues un « moment de vérité », Sergueï Lavrov a rappelé qu’après le début de l’opération militaire spéciale visant à protéger les populations du Donbass et de la Novorossiya, « l’Occident collectif » avait montré son vrai visage et soutenu le régime néonazi de Kiev.

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