Le militant libanais George Abdallah a réaffirmé son attachement à la résistance et à sa pérennité, déclarant que « la résistance est ancrée dans cette terre et ne peut être déracinée ».

La foule a accueilli à l’aéroport international Rafic Hariri le militant libanais Georges Abdallah, arrivé dans la capitale libanaise Beyrouth après 41 ans de captivité dans les prisons françaises.

Dans des déclarations faites depuis le hall d’honneur après son arrivée, Abdallah a affirmé que « la résistance des prisonniers dans leurs prisons dépend de la résistance de leurs camarades à l’extérieur ».

Le militant libanais a réaffirmé son attachement à la résistance et à sa continuité, déclarant que « la résistance est enracinée dans cette terre et ne peut être déracinée ». Il a également affirmé que « notre résistance n’est pas faible, mais forte », appelant à se rallier autour d’elle plus que jamais.

Abdullah a ajouté que « tant qu’il y a résistance, il y a retour au pays », en référence à son retour au Liban après de longues années de captivité, rendant hommage aux martyrs de la résistance qu’il a qualifiés de « fondement de toute idée de libération ».

Il a souligné que « la résistance en Palestine doit s’intensifier », ajoutant qu’« il est honteux pour l’histoire que les Arabes restent les bras croisés face à la souffrance du peuple palestinien et du peuple de Gaza ».

Abdullah a appelé le peuple égyptien à se mobiliser pour soutenir Gaza, déclarant qu’« il doit œuvrer pour mettre fin au génocide et à la famine dans la bande de Gaza assiégée, car il en a les moyens ».