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(AFP)

Il semble que Paris ne se soit pas contentée de sa vengeance et ait décidé, sans aucun droit, d’interdire toute manifestation festive à son égard.

Il est à noter que Salam se trouvait « par hasard » à Paris pour rencontrer le président français Emmanuel Macron le jour même où a été libéré le militant internationaliste auquel la justice française a fait passer 41 ans de sa vie en prison, dont plus de la moitié de manière arbitraire.

Des sources importantes ont révélé à « Al-Akhbar » que la libération d’Abdullah a été évoquée lors de la rencontre entre Salam et Macron, notamment en ce qui concerne la manière dont l’État libanais et ses appareils sécuritaires et judiciaires ont géré la libération de Georges Ibrahim Abdullah, son transfert au Liban, les mesures prises pour son arrivée, son séjour et sa sécurité au Liban, sans nuire aux intérêts français au Liban et à la présence de ses diplomates.

Les autorités françaises ont demandé au gouvernement libanais de ne pas accorder une large place à cette libération dans les médias libanais et de ne faciliter en aucune manière tout ce qui la concerne.

Les autorités françaises ont également informé Salam que « l’État libanais ne doit pas autoriser un accueil populaire important et doit l’empêcher de faire toute déclaration politique ou d’attaquer la France ! ». Les sources ont indiqué qu’« un juge français a assisté à une partie de la réunion à l’Élysée et a informé Salam des détails du dossier et des détails logistiques de la libération d’Abdullah, ainsi que de ce qui était demandé aux autorités judiciaires, au point qu’il a même été proposé d’envoyer un juge français à Beyrouth pour suivre l’évolution de la situation !

Al Akhbar