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Ce collectif, baptisé « Nous sommes tous des enfants de Gaza – Vichy » veut « transcender tous les clivages politiques, idéologiques et religieux ». Il organise un rassemblement ce samedi 16 août, à 10 heures, au pont Jacques-Chirac, côté Vichy.

Par Olivier Rezel

Le 5 juillet, un rassemblement avait réuni, place de la Poste, une cinquantaine de personnes venues dénoncer le drame humanitaire à Gaza. © Sandrine Gras

Le collectif est né il y a une quinzaine de jours. Son nom : Nous sommes tous des enfants de Gaza – Vichy. Ce mouvement, qui s’inscrit dans la continuité des rassemblements organisés sous la bannière LFI dans la cité thermale depuis juin, veut « transcender tous les clivages politiques, idéologiques et religieux ».
En créant ce collectif citoyen, ses militants espèrent rassembler encore davantage de personnes lors de ses manifestations en soutien au peuple palestinien, dont la prochaine est programmée ce samedi 16 août, à 10 heures, sur le pont Jacques-Chirac, côté Vichy.

« Ce sont les jeunes qui sont à l’origine de cette création, assure Hussein, un des militants. Ils sont plus exposés par les images qu’ils voient sur les réseaux sociaux. »
« Il y a moins de filtre (que dans les infos à la télé). On voit l’horreur de ce que vivent les familles palestiniennes. On peut même être directement en contact avec elles », confirme Mathilde, 19 ans, nommée porte-parole du collectif, dont les deux principales revendications sont les suivantes : « un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent respecté par toutes les parties et un accès libre, illimité et sécurisé de l’aide humanitaire dans toute la bande de Gaza ».

« Ne pas être les témoins silencieux de ce génocide »

Mathilde (porte-parole du collectif Nous sommes tous les enfants de Gaza – Vichy)

Comme beaucoup de jeunes de son âge, Mathilde explique son engagement par la volonté de « ne pas être les témoins silencieux de ce génocide ».
« Ces rassemblements nous aident à ne pas nous sentir seuls, ajoute Hussein. Ils peuvent permettre de libérer la parole de personnes qui s’imaginaient être dans une position minoritaire. »
Après une minute de silence observée, samedi, en hommage aux victimes à Gaza, les manifestants seront invités à déambuler dans le parc Napoléon III où se dérouleront plusieurs prises de paroles.

La Montagne