Le Hamas a nié les affirmations des médias selon lesquelles il aurait accepté de désarmer, les qualifiant de mensongères à la veille d’un nouveau cessez-le-feu et de négociations sur l’échange de prisonniers organisés par l’Égypte dans le cadre du plan Trump pour Gaza.

Le mouvement de résistance palestinien Hamas a publié dimanche un communiqué rejetant ce qu’il qualifie d’« allégations fabriquées de toutes pièces » diffusées par plusieurs médias concernant les négociations en cours sur le cessez-le-feu et la position du groupe sur le désarmement.

Mahmoud Mardawi, responsable du Hamas, a déclaré : « Nous démentons catégoriquement les allégations fabriquées de toutes pièces publiées par plusieurs médias concernant l’avancement des négociations sur le cessez-le-feu et la position du Hamas sur le désarmement. »

Il a ajouté que ces informations étaient sans fondement et visaient à « déformer les faits et à tromper l’opinion publique ». M. Mardawi a exhorté les médias à vérifier les informations et à s’appuyer uniquement sur les sources officielles et crédibles du Hamas plutôt que sur des rumeurs et des sources anonymes.

Cette déclaration fait suite à des informations citant une source anonyme du Hamas qui affirmait que le mouvement avait commencé à rassembler les corps des Israéliens et avait accepté de remettre ses armes à un organisme conjoint palestino-égyptien sous supervision internationale.

L’Égypte doit accueillir lundi des négociations indirectes entre les délégations d’Israël et du Hamas afin de discuter des conditions d’un échange de prisonniers, dans le cadre du plan proposé par le président américain Donald Trump pour mettre fin à la guerre à Gaza.

Selon un communiqué du ministère égyptien des Affaires étrangères, les pourparlers porteront sur la situation sur le terrain et l’échange de tous les prisonniers israéliens détenus à Gaza contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël, conformément au plan en 20 points annoncé par Trump le 29 septembre.

Ce plan prévoit un cessez-le-feu, la libération des prisonniers israéliens et le désarmement du Hamas.

Israël estime que 48 de ses prisonniers sont toujours détenus à Gaza, dont une vingtaine seraient encore en vie. Parallèlement, environ 11 100 Palestiniens sont détenus dans les prisons israéliennes, où beaucoup sont victimes de tortures, de privations alimentaires et de négligence médicale. Plusieurs sont morts en détention, selon des organisations palestiniennes et israéliennes de défense des droits humains.

Depuis le 7 octobre 2023, Israël, avec le soutien des États-Unis, mène une guerre génocidaire contre Gaza, tuant 67 139 Palestiniens et en blessant 169 583 autres, pour la plupart des femmes et des enfants.

Le siège en cours a également provoqué une famine qui a coûté la vie à 459 personnes, dont 154 enfants.

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