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De la fumée et des flammes s’élèvent après les frappes aériennes lancées par « Israël » sur le village d’Ansar, au Liban, le 16 octobre 2025 (réseaux sociaux)

Des drones et des avions de combat israéliens frappent le sud et l’est du Liban, notamment la Bekaa et Saïda, dans l’une des escalades les plus violentes depuis novembre.

Les forces d’occupation israéliennes ont lancé jeudi une série de frappes aériennes violentes contre le Liban, marquant une grave escalade et une violation continue de la déclaration de cessez-le-feu en vigueur depuis le 27 novembre 2024.

Lors de la première vague, l’occupant israélien a lancé une frappe de drone sur la colline d’al-Dabsheh, à la périphérie de la ville de Kfar Tibnit, suivie d’une autre frappe de drone sur la route principale de Kawthariya al-Siyyed-al-Sharqiya.

Les FIO ont également pris pour cible le village de Bnaafoul, dans le district de Saida, avec deux frappes aériennes.

Au cours de la même vague, des avions de combat de l’occupation israélienne ont pris pour cible la ville de Shmestar, dans la Bekaa, à l’est du Liban, tuant un citoyen.

Quelques heures plus tard, l’occupation israélienne a lancé une deuxième vague de frappes aériennes visant la périphérie de la ville d’Ansar, dans le sud du Liban, que beaucoup ont qualifiée de l’une des plus violentes depuis le cessez-le-feu.

Les frappes aériennes israéliennes sur Ansar visaient spécifiquement une cimenterie, une usine d’asphalte et plusieurs réservoirs de carburant dans la région.

Dans le cadre d’une autre violation, un drone israélien a largué des bombes soniques à trois reprises au large de la côte de Ras Naqoura.

Dans le même temps, le ministère libanais de la Santé a publié un premier bilan des victimes, indiquant que les raids ennemis israéliens sur le sud du Liban ont blessé six citoyens, dont un à Banaafoul et cinq à Ansar.