Le calme est revenu dans la bande de Gaza après une vague de bombardements aériens violents menés par l’armée israélienne dans différentes zones du territoire, en représailles à la mort d’un officier et d’un soldat et à la blessure de trois autres à Rafah.

Le président américain Donald Trump a confirmé que « le cessez-le-feu entre Israël et le mouvement Hamas était toujours en vigueur ». Répondant à une question des journalistes à bord de l’avion présidentiel sur la question de savoir si le cessez-le-feu était toujours en vigueur, il a répondu « oui, il l’est », soulignant que « les dirigeants du Hamas n’étaient impliqués dans aucune violation » et rejetant la responsabilité sur « certains rebelles au sein du mouvement ».

Il a déclaré : « Comme vous le savez, ils ont semé le trouble. Ils ont tiré, et nous pensons que leurs dirigeants n’ont peut-être rien à voir avec cela », ajoutant : « Mais quoi qu’il en soit, la situation sera traitée comme il se doit. Elle sera traitée avec fermeté, mais comme il se doit ».

Hier soir, l’ennemi israélien a annoncé la fin de ses frappes sur Gaza et la « remise en place » du cessez-le-feu, après avoir lancé plusieurs raids qui ont fait 45 morts et des dizaines de blessés parmi les Palestiniens, dans la plus violente escalade depuis l’entrée en vigueur de la trêve il y a neuf jours.

En outre, l’ennemi a décidé de rouvrir les points de passage de Gaza pour permettre l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, après avoir décidé précédemment de les fermer, à l’exception du point de passage de Rafah qui est resté fermé sur décision du Premier ministre Benjamin Netanyahu.