Étiquettes

, ,

Le vice-président américain JD Vance s’adresse aux médias sous le regard de Jared Kushner, à Kiryat Gat, en Israël, le mardi 21 octobre 2025. (AP Photo/Francisco Seco)

J. D. Vance a appelé à faire preuve d’« un peu de patience » face à la frustration croissante d’Israël quant au « rythme de retour des otages restants » par le Hamas. « Certains de ces otages sont ensevelis sous des tonnes de décombres. Pour certains autres, personne ne sait où ils se trouvent », a déclaré M. Vance. « C’est une raison suffisante pour recommander un peu de patience. » Interrogé sur les prochaines étapes du cessez-le-feu, il a noté que « ce travail est très difficile » et appelé à faire preuve de souplesse.

Le vice-président américain a toutefois écarté les questions relatives à la manière dont Gaza devrait être gouvernée à l’avenir, estimant que celles-ci ne se poseraient qu’une fois la sécurité des Palestiniens à Gaza et des Israéliens, ainsi que l’entrée de l’aide humanitaire dans l’enclave seraient assurées.

« Ce qu’on a vu durant la semaine écoulée me rend très optimiste sur le fait que le cessez-le-feu » en vigueur depuis le 10 octobre entre Israël et le Hamas « va durer », a déclaré J. D. Vance. Il a toutefois répété, comme le président américain, que si le Hamas ne coopérait pas il serait « anéanti ».

« Le Hamas doit se conformer à l’accord et si le Hamas ne se conforme pas à l’accord, de très mauvaises choses vont se produire, mais je ne vais pas faire ce que le président des Etats-Unis a refusé de faire jusqu’à présent, c’est-à-dire fixer une date butoir explicite, car […] ces choses-là sont difficiles », a-t-il commenté. « Je ne pense pas qu’il soit vraiment judicieux de dire que cela doit être fait en une semaine », a-t-il dit.

« tout le monde a un rôle à jouer » dans la bande de Gaza, le vice-président américain a assuré qu’« il n’y aura pas de troupes américaines sur le terrain à Gaza ». Washington y jouera plutôt un rôle de « médiateur » pour « apporter une coopération utile », a-t-il précisé. Les Etats-Unis « ne vont rien imposer à leurs amis israéliens en ce qui concerne la présence de troupes étrangères sur leur sol ».