Hier soir, l’ennemi israélien a commis un massacre à Ain al-Hilweh qui a fait au moins 22 morts, après qu’un avion de combat ennemi a tiré trois missiles en direction du quartier de la mosquée Khaled ibn al-Walid, visant une voiture qui se trouvait dans un hangar adjacent à la mosquée.

Amal Khalil

L’ennemi israélien a commis hier soir un massacre à Ain al-Hilweh qui a fait au moins 22 morts, après qu’un avion de combat ennemi a tiré trois missiles en direction du quartier de la mosquée Khaled ibn al-Walid, visant une voiture qui se trouvait dans un hangar adjacent à la mosquée. Selon certaines sources, plusieurs membres du mouvement Hamas, dont des scouts, se trouvaient à l’intérieur de la mosquée et, dès qu’ils sont sortis en direction du hangar, la voiture a été prise pour cible, faisant des dizaines de martyrs et de blessés à l’intérieur et à l’extérieur de la mosquée, ainsi que dans le parking et les maisons voisines de ce quartier densément peuplé.

Dans un communiqué, le mouvement Hamas a démenti les allégations d’Israël selon lesquelles « le lieu visé était un centre d’entraînement » et a estimé que l’ennemi cherchait à justifier son agression criminelle et à inciter à la haine contre les camps et le peuple palestinien. Les factions de l’Organisation de libération de la Palestine ont également condamné cette agression brutale, proclamant une grève générale et un deuil national à Ain al-Hilweh. Les comités populaires de tous les camps ont également annoncé une journée de grève générale demain.

De plus, la scène qui s’est déroulée hier entre les villes de Houla et Markaba ressemblait à une « journée de sécurité » menée par la FINUL. Des membres des unités espagnole et népalaise se sont déployés dans la vallée de Saluqi, remontant vers le centre des deux villes et leurs environs, en particulier les vallées, et ont effectué depuis le matin des patrouilles de surveillance et d’inspection qui ont pour la première fois concerné les quartiers résidentiels. Ils sont entrés dans un certain nombre de maisons inhabitées qui avaient déjà été prises pour cible par l’agression israélienne. Il convient de noter que l’armée libanaise avait précédemment rejeté une demande américaine, via le « mécanisme », d’inspecter les maisons et les propriétés privées, sur la base des exigences israéliennes.

Des sources proches du dossier ont déclaré à « Al-Akhbar » que de nombreuses demandes israéliennes pourraient bientôt être satisfaites, que ce soit par le biais de la commission de supervision de l’accord de cessez-le-feu ou de la « FINUL », car les pays européens participant aux forces internationales cherchent à prolonger la mission de maintien de la paix afin de conserver leur influence, ce qui nécessite d’apaiser les États-Unis et Israël.

Selon ces sources, les responsables libanais ont été informés du refus de l’Union européenne de financer la formation d’une « FINUL européenne », et les responsables français, italiens et espagnols (les pays qui contribuent le plus numériquement à la FINUL) font la promotion d’une modification de la nature et des pouvoirs de la mission afin d’obtenir l’accord de Washington et de Tel-Aviv. Les sources ont souligné que l’alternative à la « FINUL » redoutée par ces pays, après que « l’armée libanaise ait perdu la confiance des États-Unis et de leurs alliés, serait une milice semblable à l’armée du Sud-Liban ou le retour des forces d’occupation israéliennes ».

Al Akhbar