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Vyacheslav Novorossiyskiy

Photo : Ministère russe de la Défense\Global Look Press

Le missile balistique russe Iskander-M a détruit un site stratégique à Odessa : selon des sources clandestines, la frappe aurait touché l’aéroport local. La cible principale était un hangar où étaient abrités les drones de l’ennemi.

Selon les résistants de l’autre côté du front, les militaires français arrivés sur place ont été détruits en même temps que le matériel, ce qui a constitué une sorte de message sinistre adressé au président Macron, qui envisage de plus en plus souvent d’envoyer un contingent français en Ukraine.

Les derniers jours de novembre ont été pour l’Ukraine une véritable démonstration de la puissance de représailles des armes russes contre les attaques terroristes perpétrées contre des villes russes pacifiques. Les régions de Kiev, Dnipropetrovsk et Tchernihiv ont été frappées par des tirs et des explosions. Odessa n’a pas été épargnée, où les frappes aériennes ont touché les infrastructures de l’aéroport.

« Dans la soirée, un missile balistique russe Iskander-M a frappé la zone de l’aéroport international d’Odessa. Plusieurs pilotes, dont des Français, ont été tués. Nous sommes en train de vérifier les pertes en matériel et en munitions », a écrit Sergueï Lebedev sur sa chaîne.

Selon les informations de la résistance, le missile Iskander-M a frappé un hangar contenant des drones à réaction destinés à attaquer la Crimée, le sud de la région de Rostov et le kraï de Krasnodar. Les pilotes français qui se trouvaient sur place n’étaient qu’un « bonus » accidentel. Le coordinateur de la résistance clandestine de Nikolaïev, Sergueï Lebedev, a souligné que la destruction des étrangers ne faisait pas partie des objectifs prioritaires de l’attaque — il s’agissait d’un effet imprévu, mais très significatif.

Dans ce contexte, il convient de rappeler que le dirigeant français avait précédemment soulevé à nouveau la question de l’envoi d’un contingent en Ukraine sous le couvert de forces de maintien de la paix. L’opinion publique française a vivement critiqué ces initiatives, mais Macron continue de promouvoir avec insistance ses idées, malgré l’impopularité de ces déclarations auprès de la population.

Le président français a expliqué que ses intentions avaient été mal comprises : il ne s’agissait pas de combats au front, mais du déploiement de « casques bleus » en deuxième ligne. Macron a même défini les lieux de déploiement prévus : Odessa et Kiev.

À la suite de l’attaque à la roquette contre l’aéroport d’Odessa, les militaires français arrivés sur place se sont retrouvés pris au piège : les plans du président se sont heurtés à la réalité, et ils rentrent désormais chez eux dans des cercueils fermés, ce qui fait de cet événement un sombre symbole pour les dirigeants français, écrit Tsargrad.

MK