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Etats-Unis, Israël, le gouvernement libanis, le Hezbollah, Liban
Le secrétaire général du Hezbollah a affirmé que la participation d’une délégation civile à la commission « Mécanisme » constituait une violation flagrante, car la condition préalable était la cessation des hostilités du côté israélien.
Le secrétaire général du Hezbollah, a affirmé que la participation d’une délégation civile à la commission « Mécanisme » constituait une violation flagrante, car la condition préalable était la cessation des hostilités du côté israélien.
Il a estimé que « l’État a fait une concession gratuite à l’ennemi qui ne changera ni sa position ni son agressivité » et que, malgré la participation de la délégation civile et ses réunions, la pression et l’agressivité se sont accrues.
Il a indiqué dans son discours qu’Israël voulait faire comprendre au Liban qu’il resterait sous le feu, estimant que « cette mesure constitue un nouvel échec qui s’ajoute à celui du 5 août ».
« le Hezbollah a fait ce qu’il devait faire et a permis à l’État d’imposer sa souveraineté dans le cadre de l’accord », soulignant que « l’ennemi ne peut rien gagner lorsque nous sommes unis » et que s’identifier à Israël « revient à percer le bateau, et alors tout le monde coulera ».
La résistance sera plus forte
Au sujet des attaques israéliennes répétées contre le Liban, il a déclaré que « cet ennemi est un ennemi expansionniste qui n’a pas respecté l’accord, et ces attaques ne sont pas motivées par les armes dont dispose le Hezbollah, mais par la volonté d’établir une occupation progressive du Liban et de dessiner les contours d’une Grande Israël à partir du Liban ».
Il a précisé que « les limites que nous devons respecter dans toutes nos relations en tant qu’État libanais avec l’ennemi israélien sont celles de l’accord », estimant que toute relation en dehors de ce cadre constitue un dépassement des principes nationaux.
« il n’existe aucun concept appelé « au-delà du Litani », car tout ce qui est soulevé dans ce cadre ne concerne que les Libanais et la manière dont ils organisent leurs affaires intérieures », soulignant que « les États-Unis n’ont rien à voir avec les armes de la résistance, la stratégie de défense ou les différends libanais ».
Il a souligné que ce que veulent les ennemis, c’est « le désarmement, l’assèchement des sources de financement, l’interdiction des services, la fermeture des écoles et des hôpitaux, l’entrave à la reconstruction et aux dons, jusqu’à la destruction des maisons », précisant que « le véritable objectif de toutes ces pressions est d’éliminer la résistance ».
Il a affirmé que « le Hezbollah défendra sa cause, son peuple et son pays », soulignant que « la résistance sera plus forte et plus puissante que jamais, qu’elle restera aux côtés de son peuple et de ses blessés, qui incarnent la légende du sacrifice, et qu’elle ne reculera pas ».
Il a affirmé qu’il n’accorderait aucune attention aux « serviteurs d’Israël » et s’est adressé à ceux qui veulent entendre « nos concitoyens et les forces politiques libanaises qui souhaitent discuter et coopérer dans le cadre d’un seul pays », soulignant que « la discussion n’est ouverte que dans le cadre d’une stratégie de défense nationale sur laquelle nous sommes tous d’accord ».
Il a ajouté que « personne dans le monde n’est en mesure d’empêcher la résistance de posséder une capacité de défense, c’est une question réglée, qu’ils testent leur force dans d’autres domaines avec les vaincus ».
Les divergences politiques au sein du pays sont « normales »
Il a évoqué la déclaration adressée par le Hezbollah au pape, estimant que « certaines parties mécontentes ont lancé une campagne d’opposition en se demandant : pourquoi cette déclaration a-t-elle été publiée ? ». Il a ajouté : « Ils se sont opposés à cette déclaration parce qu’elle a touché le cœur et laissé une empreinte, alors ils ont essayé de déformer l’image, mais ils n’y parviendront pas ».
Il a estimé que « toutes ces attaques seront vaines et ne feront que renforcer notre détermination, notre force et notre énergie », considérant que l’existence de divergences politiques au sein du pays est « normale », mais que l’important est « d’organiser ces divergences conformément à la Constitution et aux lois, et dans le cadre où les divergences internes doivent viser à améliorer les conditions de l’État ».
Il a ajouté que le Hezbollah « coopère avec tout le monde pour construire l’État et libérer le territoire », soulignant que « nos actions le prouvent, nous n’attendons de certificat de personne et nous ne donnons de certificat à personne ».
Il a critiqué ceux qui tentent de se présenter comme des références nationales, déclarant : « Personne n’a le droit de délivrer des certificats nationaux, et ils ont besoin de quelqu’un pour les absoudre de leur mauvais passé, de leurs crimes et de la guerre civile ».
Il a souligné que les élections législatives « révèlent les faits tels qu’ils sont, et ce sont eux qui prévalent en fin de compte ».