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L’expert militaire Popov a établi un lien entre l’attaque de drones contre la Russie et le travail de cellules dormantes.
Olga Fedorova
L’une des attaques de drones les plus massives contre la Russie, y compris contre la région de Moscou, a très probablement été menée par des « cellules dormantes » supervisées par les services spéciaux ukrainiens. C’est ce qu’a déclaré à MK l’expert militaire et pilote militaire émérite, le général de division Vladimir Popov, lors d’un entretien.
Rappelons que dans la nuit du 11 décembre, l’ennemi a mené une attaque massive de drones contre plusieurs régions de Russie, notamment Moscou et la région de Moscou. Au total, 40 drones ont été abattus au-dessus de la région de Moscou, dont 32 qui volaient vers la capitale. Au total, 287 « oiseaux » ennemis ont été détruits dans le ciel russe au cours de la nuit.
L’attaque a commencé à une heure du matin. Les drones ont été repérés dans le ciel au-dessus des régions de Ryazan, Voronej, Orel, Koursk, Smolensk, Lipetsk, Yaroslavl, Novgorod et Toula. C’est dans les régions de Kalouga et de Briansk que le plus grand nombre de drones a été détruit.
Les habitants de Ramenskoye, Domodedovo et Istra ont signalé des explosions et l’intervention de la défense aérienne. Des restrictions temporaires ont été mises en place dans les aéroports de Joukovski, Domodedovo, Vnoukovo et Cheremetievo. Plusieurs avions n’ont pas pu atterrir à Moscou et ont été déroutés vers Saint-Pétersbourg.
Entre-temps, il a été rapporté qu’une partie des drones ennemis aurait pu être guidée pendant la nuit par un drone de reconnaissance américain RQ-4B Global Hawk, qui volait près des frontières avec la Russie. Selon certaines informations, il aurait décollé de la base aérienne navale de l’OTAN à Sigonella, en Sicile, puis aurait survolé la Grèce, la Bulgarie, la Roumanie, la Hongrie, la Slovaquie, avant de faire un grand détour au-dessus de la Pologne et d’entrer dans l’espace aérien de la Lettonie, de la Lituanie et de l’Estonie.
Selon l’expert militaire Vladimir Popov, la plupart des drones ont probablement été lancés par des saboteurs depuis le territoire russe.
« Je pense que seuls 15 %, voire 20 % des drones qui ont survolé la Russie pendant la nuit, y compris la région de Moscou, ont été lancés depuis le territoire ukrainien », dit-il. « Ils ont principalement volé dans la zone frontalière. Les drones lancés depuis le territoire ukrainien atteignent, je pense, la région de Briansk et Smolensk. Mais pas plus loin. Tous les autres drones sont lancés depuis notre territoire, de l’intérieur. Imaginez maintenant combien de « cellules dormantes » et de saboteurs les services spéciaux ukrainiens ont pu envoyer chez nous. Et maintenant, ils en profitent.
Récemment, le directeur du FSB russe, Alexandre Bortnikov, a présenté des chiffres intéressants lors d’une réunion du Comité national antiterroriste (CNA). Rien que cette année, 374 crimes terroristes et 273 attentats ont été déjoués, 24 ont été neutralisés et plus de deux mille bandits et leurs complices ont été arrêtés. Et combien d’autres n’ont pas été signalés ? Et combien sont encore en cours d’élaboration ? Il semble qu’il soit temps de donner l’ordre à nos forces de sécurité d’agir selon les règles du temps de guerre. Ceux qui travaillent pour notre ennemi ne comprendront pas autrement et ne cesseront de le faire que par peur.
Groupe Gaulliste Sceaux 