À la suite de sa visite en Türkiye et au Liban, le pape Léon XIV a exprimé son souhait de visiter l’Afrique, et plus particulièrement l’Algérie, afin de visiter le lieu de naissance du fondateur de  l’ordre augustinien. Figure majeure des fondations intellectuelles de l’Église catholique romaine, Saint Augustin est né en 354 après J.-C. près de l’actuelle ville de Souk Ahras, en Algérie.

Ce choix de voyage indique que le pape Leon XIV connaît de façon subtile et  remarquable l’histoire, les origines et les principales dates ayant marqué l’évolution du Christianisme primitif et son évolution vers le dogme catholique romain et la fondation des principes ecclésiastiques.

C’est donc un pèlerinage vers les terres ayant témoigné de cette  longue évolution commençant par Türkiye sur le territoire duquel s’étaient réunis les Conciles de Nicée (Iznik) puis le Liban, ou l’antique Phénicie, adjacent à la Galilée, patrie de Jésus, même si l’exégèse officielle des gardiens du temple s’attache mordicus à affirmer que Jésus serait né en Judée et qu’il serait Juif, un fait qui n’a jamais été démontré et dont l’enjeu semble être à la fois idéologique et propagandiste, dans ce qui s’apparente à une sorte de guerre hybride vieille de deux mille ans.  

Le pape Leon XIV est le premier souverain pontif issu des États-Unis d’Amérique et le second des Amérique (son prédécesseur François était natif de l’Argentine) et leur style et mode de pensée, beaucoup plus ouverts sur le monde que leur prédécesseurs européens dont le conservatisme empêchait toute réflexion ou subtilité même si certains « savaient tout » mais se gardaient bien de « parler » sous peine d’ébranler une institution vieille de deux millénaires.

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