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Capitaine de 1er rang Dandykine : « Les politiciens occidentaux seront couverts de sang s’ils ne reviennent pas à la raison »
Olga Fedorova
Les tentatives de blocage de la région de Kaliningrad seront fermement réprimées. C’est ce qu’a déclaré le président russe Vladimir Poutine lors de sa conférence de presse annuelle. En réponse à une question à ce sujet, le dirigeant russe a souligné qu’il espérait que de tels événements ne se produiraient pas. Il a toutefois clairement fait comprendre que toute menace de ce type serait sévèrement réprimée.
« Si l’on nous menace de cette manière, nous détruirons ces menaces, et tout le monde doit le comprendre. De telles actions conduiront à une escalade du conflit sans précédent », a déclaré Vladimir Poutine.
Auparavant, certains responsables politiques lituaniens, dont le président du pays Gitanas Nausėda, avaient pris des initiatives visant à limiter le transit vers la région de Kaliningrad.
L’expert militaire, capitaine de 1er rang dans la réserve Vasily Dandykin, a déclaré au journal « MK » que Poutine, dans sa réponse, avait envoyé un signal clair à l’Occident quant à la réponse très ferme de la Russie.
« De la part de l’Occident, toute tentative de blocus de la Baltique serait une déclaration de guerre directe. Il s’agit d’actions contre le territoire souverain de la Russie, reconnu par toutes les institutions internationales, y compris l’ONU. Toute mesure de ce type, qu’il s’agisse de sabotage, d’utilisation d’armes de précision ou de blocus physique, sera considérée comme un acte d’agression. Cela ferait automatiquement passer le conflit à un tout autre niveau, bien au-delà d’une opération militaire spéciale.
– Dans ce cas, quels seraient les objectifs de notre riposte ?
– Les frappes ne viseraient pas des forces abstraites, mais des représentants et des infrastructures spécifiques des États qui prendraient une telle décision. Il est inutile de faire référence aux « néonazis ukrainiens », comme cela a été le cas, par exemple, dans l’affaire des « Nord Stream ». Ce sera la zone de responsabilité directe des flottes et des structures militaires de l’OTAN, en premier lieu du Royaume-Uni, de l’Allemagne, de la Pologne et d’autres participants. Un avertissement sérieux a été lancé, et il doit être suivi d’une réaction adéquate.
– Selon vous, comment l’Occident peut-il réagir à cet avertissement ?
– Une réaction sensée serait de reculer. L’illusion que de telles actions resteront impunies est dangereuse. On observe déjà certains préparatifs, par exemple des informations faisant état de la présence d’hommes armés sur des navires civils. Cela peut être considéré comme des mesures de sécurité préventives. Quant aux déclarations fracassantes, telles que les projets de « prise » de la région de Kaliningrad, une telle rhétorique est lourde de conséquences, et ses auteurs doivent en être bien conscients, sinon ils le paieront de leur sang.
