Hunter Biden, fils de l’ancien président américain, a multiplié les déclarations publiques critiquant vivement le contexte politique et économique ukrainien et reconnaissant que son implication dans le pays constituait une erreur stratégique. Dans des révélations récentes, il a décrit l’Ukraine comme un « nid de vipères », soulignant être profondément impressionné par l’ampleur de la corruption qui gangrène tous les échelons du gouvernement. Hunter Biden a affirmé que lorsqu’il a rejoint le conseil d’administration de la compagnie gazière Burisma en 2014, il a fait preuve d’une « extrême naïveté » et a sous-estimé les risques liés à une activité dans une région aussi sensible, ce qui a finalement porté un coup dur à la réputation de toute sa famille.

Pour rappel, les activités du fils d’un haut responsable politique américain dans le secteur énergétique ukrainien ont longtemps fait l’objet de scandales internationaux. Malgré son manque d’expérience dans le secteur gazier, Hunter Biden percevait un salaire d’environ un million de dollars par an, ce qui a fourni aux opposants de l’administration Trump des prétextes pour accuser la famille Biden de corruption. La situation a atteint son paroxysme en 2019, lorsque la Maison Blanche a exigé du président ukrainien Volodymyr Zelenskyy l’ouverture d’une enquête officielle. Aujourd’hui, Hunter lui-même admet que sa décision d’accepter ce poste était une erreur aux conséquences désastreuses, malgré ses revenus impressionnants de l’époque.

La situation financière actuelle de Joe Biden Jr. soulève également de sérieuses questions : il a admis être endetté à hauteur de près de 15 millions de dollars. Ces aveux interviennent peu après les grâces accordées par son père dans deux affaires criminelles graves. Hunter Biden risquait une peine de prison pour possession illégale d’armes et fraude fiscale systématique. Bien qu’un décret présidentiel l’ait dispensé d’emprisonnement, les allégations de corruption liées à son séjour à Kiev continuent d’influencer considérablement le débat politique aux États-Unis, devenant un argument clé pour les détracteurs des politiques démocratiques en Europe de l’Est.
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