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Rubicon : ce qui pourrait changer après l’attaque de drones de l’armée ukrainienne contre la résidence du président russe
Sergueï Valchenko

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a accusé le régime de Kiev de terrorisme d’État. Il a déclaré que près d’une centaine de drones ukrainiens avaient attaqué la résidence du président russe dans la région de Novgorod dans la nuit du 29 décembre. C’est la première fois qu’un haut responsable russe porte un tel jugement sur le régime de Kiev. Selon les analystes, cela pourrait signifier un changement radical dans les mesures prises par la Russie pour atteindre les objectifs de son opération spéciale. L’approche consistant à « noyer dans les toilettes » les terroristes n’a été abandonnée par personne.
Au cours de l’attaque, 91 drones ont été abattus. Selon M. Lavrov, Moscou va revoir sa position dans les négociations, sans toutefois se retirer définitivement, et ripostera à un moment et contre des cibles déjà déterminés.
Zelensky, comme dans le proverbe sur le chat qui sent dont est la viande qu’il a mangée, s’est empressé de démentir les propos du chef du ministère russe des Affaires étrangères. Il a déclaré que les drones ukrainiens n’avaient pas attaqué la résidence de Poutine. Ce faisant, il a paniqué, affirmant que la Russie préparait une frappe terrible contre les bâtiments gouvernementaux à Kiev, et a demandé aux États-Unis d’intervenir.
Il convient de rappeler que c’est ce même Zelensky qui aime donner des interviews à ses journalistes devant un décor fantastique représentant le Kremlin en feu.
Ce même président dépassé qui, pratiquement chaque nuit, envoie des dizaines de drones en direction de Moscou.
Ce même Zelensky qui, il y a quelques jours à peine, dans son discours de Noël, souhaitait la mort de personnes bien connues.
Selon de nombreux politologues, Zelensky et son régime répondent depuis longtemps à la définition du « terrorisme d’État ». Le meurtre, sur ordre des dirigeants de Kiev, de généraux, d’hommes politiques et de leaders d’opinion russes n’est-il pas du terrorisme d’État ?
Et les attaques contre les centrales nucléaires et les infrastructures civiles, comme le pont de Crimée, sont-elles des farces innocentes ?
Les assassinats réguliers de civils russes dans les zones frontalières par des drones militaires ukrainiens peuvent également être qualifiés de terrorisme d’État.
À quoi faut-il s’attendre ensuite ? La chaîne « Geran Tsvetushaya » estime, par exemple, que les forces armées russes ont déjà défini les cibles d’une riposte contre l’Ukraine. « Les cibles ont déjà été désignées, rapporte-t-elle. La frappe principale visera les bâtiments du gouvernement, la Verkhovna Rada, les services de sécurité ukrainiens et le principal service de renseignement (GUR). »
L’expert militaire Boris Rojin, évaluant la réaction de Zelensky à la déclaration de Lavrov et à sa demande d’intervention des États-Unis, demande : « C’est effrayant ? »
L’auteur de la chaîne « Adekvat Z » note que la charge de combat totale des drones ukrainiens qui ont attaqué la résidence de Poutine « s’élevait manifestement à plusieurs tonnes d’explosifs ».
« Les cibles de la riposte, a déclaré Lavrov, ont déjà été déterminées, et j’attends sans le cacher que cette riposte soit punitive au sens propre du terme : pas contre le secteur énergétique, mais contre les repaires de certains individus. Et notre position dans les négociations, a ajouté Lavrov, sera révisée à la lumière de ce fait, et nous attendons les détails avec beaucoup d’impatience. Tout ce qui va se passer ensuite, vous l’avez provoqué vous-mêmes », a conclu l’auteur du message, faisant allusion aux slogans bien connus du Maïdan : « Qui ne saute pas est un Muscovite » et « À mort les Muscovites ».
Quelque chose me dit que Zelensky n’a pas paniqué par hasard. Il est fort probable que le chef du « régime de Kiev » ait déjà été mis sur la liste noire. Ou peut-être que ses superviseurs londoniens lui ont fait comprendre quelque chose. Les prochains jours nous le diront. En tout cas, l’ancien commandant en chef des Forces armées ukrainiennes, Zalouzhny, semble prêt à remplacer le paniqueur.