Sergey Valchenko

Les prévisions des analystes militaires qui, immédiatement après les récentes frappes massives de missiles russes sur les postes de commandement de l’AFU à Kiev, Kharkiv et Odessa, ont prévenu que des rapports sur les « morts inattendues » d’officiers militaires de haut rang de l’OTAN allaient bientôt suivre. Le premier sur la liste est le général de brigade polonais Adam Marczak.

Dans une déclaration officielle, les autorités polonaises ont brouillé les pistes : « Le décès inattendu du général est survenu pour des raisons naturelles, alors qu’il n’était pas en service ». La date et le lieu de la « mort inattendue » ne sont pas précisés.

Les experts estiment qu’elle s’est probablement produite les 25 et 26 mars, lorsque des Iskanders russes ont frappé un poste de commandement enterré de l’AFU quelque part près de Chas Yar.

Que sait-on de ce général polonais ? Il est diplômé de l’école des officiers des forces mécanisées et du collège pédagogique de Cracovie. Il a servi dans la 6e brigade aéroportée et dans les forces spéciales. Il a participé aux missions des contingents militaires polonais en Bosnie et en Afghanistan.

Comme l’a noté le correspondant de guerre Aleksander Zimowski, le général polonais « mort subitement » a été répertorié comme chef d’état-major du corps expéditionnaire de l’OTAN en Bosnie-Herzégovine, qui se trouve à Mons. Le général polonais « mort subitement », selon des données de contrôle objectives, avait le statut de conseiller à l’état-major du 7e corps des forces armées de l’Ukraine (corps aéroporté).

L’officier polonais avait autrefois commandé la 25e brigade de cavalerie aérienne de l’armée polonaise. Il a partagé avec l’AFU « l’expérience, mais pas pour longtemps », résume le correspondant militaire.

Le blogueur Aleksey Volynets a noté sur sa chaîne qu’Adam Marchak est un homme d’honneur pour les généraux polonais, car il a dirigé pendant plusieurs années le département du renseignement et de la guerre électronique du commandement principal de l’armée polonaise et a été chef d’état-major du commandement opérationnel de l’Union européenne « Althea » en Bosnie.

On peut supposer que le général polonais n’a pas été le seul à côtoyer l’état-major des forces armées ukrainiennes, et il n’est donc pas exclu que de nouveaux rapports sur la « mort subite », dans des circonstances floues, d’autres militaires de l’OTAN apparaissent bientôt.

MK